Décédé jeudi 11 septembre 2025 à Bruxelles, le deuxième vice-président du Conseil national de l’Ordre des infirmiers de la République Démocratique du Congo (ONIC), Marcel Baroani Bunzuki a été inhumé ce samedi 27 septembre au cimetière de nécropole entre ciel et terre, après les hommages mérités de la communauté infirmière. L’annonce de ce décès a été faite par le président national de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko, dans un message WhatsApp, partagé dans le forum du conseil national. « Nous avons la douleur et la tristesse de vous annoncer le décès à Bruxelles de notre collègue Marcel Baroani, deuxième vice-président du Conseil national de l’ONIC », a-t-il posté, visiblement en larmes au vu du sticker utilisé. Cette nouvelle a été accueillie comme un coup de tonnerre dans la communauté infirmière, déclenchant une salve de réactions de regrets et de tristesse. Plusieurs messages de condoléances émanant de toutes les plateformes d’information de l’ONIC, ont été adressés à l’endroit de sa famille biologique et à l’ensemble de la communauté infirmière de la RDC. Le corps de l’illustre disparu est arrivé jeudi 25 septembre dans la soirée, à bord de Bruxelles Airlines et était gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire. Le programme des obsèques tel qu’établi par le comité organisateur, composé des délégués de l’ONIC, de l’INPESS (institut national pilote de l’enseignement et du secrétariat général de la santé, prévoyait une veillée mortuaire qui s’est déroulée dans la salle Okapi de l’INPESS, vendredi 26 septembre. Prière, témoignages et animation musicale ont caractérisé cette soirée de méditation en présence de plusieurs personnalités de différents horizons. La sortie du corps de la morgue du cinquantenaire accompagné par une escorte policière ainsi que les éléments de Likonzi protection est intervenu dans l’intimité en présence de seuls membres de sa famille biologique. Arrivé au lieu des obsèques, le corps du Directeur General de l’INPESS, Marcel Baroani a été accueilli sous les applaudissements nourris, par plusieurs colonnes des apprenantes de l’INPESS vêtues en blouse blanche, en présence du président national de l’ONIC André Louis KOMBA Djeko et le président provincial de l’ONIC ville de Kinshasa, Collin Kandala. Dans la salle Okapi magnifiquement décorée, où l’attendait une importante communauté infirmière en uniforme de l’ONIC, et plusieurs autres personnalités politico-administratives, amis et connaissances, l’entrée du cercueil rose où gisait le corps du deuxième vice-président de l’ONIC a été salué par les applaudissements nourris en l’honneur du défunt. Après une série de témoignages frappants, le dépôt de gerbes de fleurs, s’en est suivi les différents mots de circonstance. D’abord celui des apprenants de l’INPESS qui ont salué la mémoire de ce grand directeur qu’ils considéraient comme un père de famille compatissant. Ses enfants biologiques et ses petits-fils ont exprimé leur attachement à un père et grand-père aimable et très attentionné qu’ils n’oublieront jamais. Dans la foulée, le directeur de la sixième direction chargée de l’enseignement de sciences de la santé, Josué Bapitani a, au nom de sa hiérarchie annoncé que la salle Okapi de l’INPESS sera désormais renommée « Salle Marcel Baroani. » Une façon d’immortaliser la mémoire du premier DG de l’INPESS, grand serviteur de la jeunesse infirmière qui a beaucoup œuvré dans la formation de cette dernière. Le moment le plus émotif fut la cérémonie du retrait de son numéro d’Ordre par le conseil de l’ONIC. Toute la communauté infirmière, habillée en pagne de l’ONIC, avec à sa tête le président national André Louis KOMBA, a été invitée au tour du cercueil de leur regretté confrère Marcel Baroani, pour lui rendre un dernier hommage et assisté au retrait de son numéro d’ordre et au déliement de son serment. A la manœuvre, le président provincial de l’ONIC ville de Kinshasa, Colin KANDALA MAYAMA, qui a prononcé un discours circonstanciel, rappelant le parcours professionnel de l’illustre disparu avant de procéder au déliement du serment et au retrait de son numéro d’ordre, tout en plaçant une blouse blanche sur son cercueil, symbole de la sainteté de son âme. « Nous nous sommes réunis ce samedi 27 septembre 2025, jour solennel et chargé d’émotions, pour rendre un ultime hommage à notre confrère, le deuxième vice-président du Conseil national de l’ONIC, monsieur Marcel Baroani Bunzuki qui nous a quitté brutalement le 11 septembre dernier à Bruxelles de suite d’une maladie », a-t-il déclaré d’un ton émouvant au début de son discours. « Tu as illustré par un parcours magnifique. De par ta formation, tu es passé d’un infirmier de base au sommet, ce qui témoigne une volonté inébranlable de se former, d’apprendre et de se perfectionner tout au long de ta vie professionnelle. De l’exercice professionnel, tu as pu gravure des échelons avec exemplarité, passant du rôle d’exécutant sur terrain à celui du directeur, et assumant des responsabilités de plus en plus grandes avec rigueur, compétences, loyauté et humanisme. » A-t-il rappelé. « Enseignant de formation, toujours soucieux d’encadrer la jeunesse infirmière, ta carrière illustre la merveille, la progression possible au sein de notre noble profession », a-t-il ajouté en faisant allusion à son engagement, sa passion et sa volonté de servir. « Deuxième vice-président du Conseil national des infirmiers, tu étais non seulement un pilier pour l’Ordre des infirmiers, mais aussi un modèle pour les jeunes générations infirmières Congolaises ». A-t-il précisé. « Tu as toujours défendu avec courage et intégrité les valeurs qui nous unissent : le respect de la vie, la dignité du patient, la déontologie professionnelle dans son ensemble et le sens du devoir. » « Ton départ brutal laisse un vide au sein de notre communauté professionnelle, mais ton héritage demeurera à jamais vivant par les principes que tu as incarné et transmis. » A-t-il renchérit. « Aujourd’hui en procédant au déliement de ton serment, nous témoignons notre reconnaissance et nous nous engageons à notre tour à perpétrer ton exemple, à continuer ton combat pour l’existence et la dignité de la profession infirmière en RDC. » A déclaré le président provincial. « A ce moment de recueillement, nous te souviendrons non seulement comme un collègue émérite, mais aussi comme un frère fidèle, toujours prêt à tendre la main, à écouter et à soutenir. Ton
CASIO-2025 Kinshasa-RDC: Infirmiers et Sages-femmes formés sur la Rédaction d’un Résumé de Recherche Scientifique!
Clôture ce vendredi 15 août de l’atelier de formation des infirmiers et sage-femmes sur « Comment rédiger un résumé de recherche en sciences infirmières et en sciences obstétricales des communications orales et affichées (posters) lors des congrès /colloques scientifiques » C’est depuis lundi 11 août que cet atelier a débuté dans la salle polyvalente de la Maison de l’infirmière Congolaise, avec comme participants, les infirmiers et sage-femmes chercheurs dans leur domaine d’exercice, venus essentiellement de la ville de Kinshasa et du Kongo Central . Dans son mot d’ouverture, le président du national de l’Ordre des Infirmiers de la République Démocratique du Congo (ONIC), André Louis KOMBA DJEKO, a invité les participants de suivre avec beaucoup d’intérêt les différentes présentations en vie de maximiser le nombre de résumés des orateurs Congolais qui seront retenus par la comité scientifique internationale, à l’occasion du Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux, CASIO en sigle. Il a également salué la présence à Kinshasa, du professeur André OTTI, orateur unique de cet atelier hautement scientifique . Durant cinq jours d’affilée, les participants ont été formés sur la meilleure façon de rédiger un résumé scientifique de recherche en respectant les normes en vigueur. Aussi, un rappel sur la méthodologie de la recherche scientifique a fait l’objet de cette formation de cadres. A l’issue de cet atelier, le professeur André OTTI, maître-assistant des universités du Cames, certifié en méthodologie de la recherche scientifique, facilitateur principal et unique, a pu accompagné chaque participant de rédiger son propre résumé scientifiquement acceptable. Le contexte de cet atelier cadre avec l’organisation de la troisième édition du CASIO à Kinshasa, après la première édition à Abidjan et la deuxième édition à Ouagadougou. « Quant on parle d’un colloque international, il y a deux indicateurs importants à prendre en compte : le nombre de communications scientifiques du pays organisateur, et la qualité scientifique de ces communications », a déclaré le prof OTTI pour justifier l’enjeu de cet atelier de formation . « Il s’agit d’une formation qui vise à renforcer les capacités techniques et rédactionnelles de collègues infirmiers et sage-femmes de la RDC sur comment rédiger un résumé des communications pour faire des présentations au niveau des colloques, des congrès et des rencontres scientifiques. En matière du contenu, nous avons montré aux collègues comment on fait l’écriture scientifique d’un résumé, le titre, les auteurs et leurs affiliations, l’introduction, la méthode, les résultats, la discussion et la conclusion, et surtout l’implication de l’étude sur la pratique.», a-t-il expliqué, tout en précisant qu’après cet atelier de formation, les participants sont à mesure, en suivant un plan bien détaillé,de produire un résumé de communication de meilleure qualité pour le CASIO 2025. Il a par ailleurs félicité l’ONIC pour avoir construit un siège digne et à la grandeur de l’immensité de la profession infirmière. « J’ai été sidéré en visitant pour la première fois le siège de l’ONIC. Je peux le dire sans flatter que vous avez innové. Quand c’est bon, il faut avoir du courage de le reconnaître. C’est une première en Afrique. Vous avez un bâtiment qui sort de l’ordinaire, un modèle à suivre pour le Bénin et surtout que c’est grâce aux contributions financières des infirmiers et infirmières que vous avez pu construire ce monument. » a-t-il souligné en promettant devenir apprendre à l’école de l’ONIC. Il a par ailleurs remercié les organisateurs pour l’accueil lui réservé, et les participants pour avoir remarqué en eux, une motivation intrinsèque, et un sentiment d’auto efficacité, une preuve d’acceptation de cet accompagnement. Le professeur OTTI s’est enfin engagé de continuer son accompagnement à distance pour que chaque participant ait un résumé issu d’une production de bonne qualité. Les participants à cet atelier de formation se sont confiés à notre micro. Leurs réactions reflètent l’importance accordée à cet atelier. « nous avons des sentiments de satisfaction par rapport à notre participation à cet atelier. C’est une opportunité qui nous a permis de renforcer nos compétences dans le domaine de la recherche en santé. C’était un moment d’apprentissage et de partage d’expérience. À cette étape nous pourrons dire que la qualité de nos productions sera fiable que dans le passé. Nous sommes réarmés de valoriser et améliorer la qualité de soins que nous prodiguons à la communauté.», a déclaré l’un des participants,Prospère NGONGO, CT à l’université pédagogique nationale. Il n’a pas manqué de remercier l’organisateur de cet atelier, à savoir le président national de l’ONIC, KOMBA DJEKO. En ce qui concerne Casio2025: « Après cette ouverture au portail international, nous comptons avoir plus de 70% des productions soumises et acceptées. », a-t-il ajouté. De son côté, madame infirmière Odette MWAMBA, l’une des participantes à cet atelier de formation, a également exprimé ses impressions positives : « ce sont des moments très forts que nous venons de passer ensemble durant cinq jours. Nous nous sommes rappelés quelques principes qui régissent la recherche scientifique, et avec l’évolution de la science , une mise à jour s’est avérée très importante. Nous avons appris beaucoup de choses qui nous permettent de changer notre façon d’aborder la recherche scientifique.» a-t-elle souligné. « je vous avoue que c’est un scientifique complet que j’ai pu découvrir . Je le connaissais depuis longtemps pour l’avoir rencontré plus d’une fois à l’extérieur du pays, et je le dis sans complaisance, le président n’avait pas tort de pouvoir l’inviter.» a renchéri madame Odette à propos du facilitateur, professeur OTTI. Madame Odette,infirmière et député nationale honoraire, n’a pas manqué de dire un mot à l’endroit du président national de l’ONIC. « Il ne peut pas rester dans une autosuffisance. C’est tout chemin à parcourir, parce que les infirmières Congolaises attendent encore beaucoup de choses de lui. CASIO est un début de ces grandes réalisations à venir. Je l’invite à se tenir debout, courageux, et d’aller de l’avant en ayant en tête que la profession infirmière et la pratique sage-femme,ensemble, ont de défis de notre population que nous devons relever en commençant par la formation des prestataires.» a-t-elle dit. Le président national s’est dit très heureux de l’arrivée du prof OTTI à Kinshasa. «Merci prof, c’était un coût de hasard. Nous sommes venus au à
CASIO-2025 Kinshasa-RDC : Lancement de l’Appel à Communications !
Le comité international d’organisation de la troisième édition du «Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, a procédé depuis la semaine dernière, au lancement de l’appel à communications à l’intention des orateurs et oratrices pour la soumission des résumés scientifiques pendant la période du 1 au 30 aout 2025. Ce colloque dont la troisième édition se déroulera du 26 au 29 novembre prochain à Kinshasa en République Démocratique du Congo, prévoit plusieurs conférences, des communications orales et affichées, ainsi que des expositions. Sept axes sont retenus pour l’orientation des communicateurs. Il s’agit notamment : La soumission des abstracts doit se faire à travers les adresses e-mails dédiées au casio2025 : casio2025@casio-rdc.com; mariannelusinga@gmail.com. Et le retour des réponses aux communicateurs est prévu à partir du 15 octobre. Durant quatre jours, les professionnels infirmiers et sages-femmes, les apprenants en sciences infirmières et obstétricales, ainsi que d’autres professionnels de santé vont échanger avec les experts de différents horizons scientifiques et professionnels provenant de vingt pays d’Afrique francophone, autour du thème central : « Les infirmières et sages-femmes face aux défis de la couverture sanitaire universelle en Afrique.» Rappelons qu’après la première édition à Abidjan en Côte d’Ivoire et la deuxième édition à Ouagadougou en Burkina-Faso, la troisième édition du «Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, se déroulera du 26 au 29 novembre 2025 à Kinshasa, en RDC, au Centre Culturel et Artistique de l’Afrique Central, en face du Palais du peuple. Pour plus d’informations, consulter : www.casio-rdc.com #Onicom
ONIC -Kinshasa : Les Compétences Communicatives des Infirmières débattues lors une matinée scientifique !
Une matinée scientifique s’est tenue ce mercredi 25 juin dans la salle polyvalente de la Maison de l’infirmière Congolaise sur le thème : « Diagnostic de l’image des infirmières au Congo : compétences communicatives pour accroître la visibilité et la reconnaissance professionnelle ». Plusieurs infirmiers et infirmières, ainsi que les étudiants ont pris d’assaut la Maison de l’infirmière Congolaise pour partager l’expérience et échanger avec la seule oratrice du jour, la professeure Dr Hildegart Gonzalez Luis, infirmière et journaliste d’origine espagnole. Dans son mot de circonstance, le Président national de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko a souhaité la bienvenue à la professeure et sa délégation, ainsi qu’à tous les participants. « Il n’est pas possible de rester plus d’un mois sans savoir ce qui se passe dans le monde scientifique en général et dans le monde de la santé en particulier. Les conférences comme celle-ci sont des moyens importants pour se remettre à jour. », a-t-il déclaré, s’adressant aux participants. Il a également profité de l’occasion pour sensibiliser les infirmiers et infirmières sur l’organisation du « Colloque Africain des soins infirmiers et Obstétricaux, Casio en sigle », au mois de novembre prochain à Kinshasa. « Nous avons un grand rendez-vous en RDC au mois de novembre. Du 27 au 29 novembre 2025, les infirmières et les sage-femmes de vingt pays africains francophones seront à Kinshasa dans le cadre du Casio2025. C’est un grand rendez-vous pour nous. Tout le monde est enthousiasmé de venir à Kinshasa. Ce n’est pas l’affaire d’un comité, mais plutôt de chaque infirmière et sage-femme. Tout celui ou celle qui a l’expérience à partager, il est le bienvenu dans le comité d’organisation. Nous demandons également à celui qui veut servir sa profession en faisant le bénévolat, de pouvoir nous contacter », a-t-il martelé. Le DG de l’institut supérieur en sciences infirmières, (ISSI Monkole), madame Nicole Mayulu, a pour sa part, saluer la collaboration entre l’ISSI Monkole et la professeure Hildegart dans l’optique d’améliorer l’image de l’infirmière Congolaise dans les médias sociaux et traditionnels. L’oratrice du jour, la prof. Hildegart a dans son exposé, expliqué la thématique en rapport avec l’image des infirmières Congolaise dans les médias sociaux. Elle a peint la situation problématique de l’image des infirmières sur les médias sociaux dans le monde, en Afrique et en RDC, depuis la période d’avant, pendant et après la pandémie de COVID-19. Elle a articulé son intervention sur sept points ci-après : « La pandémie a montré que sans infirmières, le système de santé s’effondre et qu’il en manque des milliers pour que son fonctionnement soit durable (pénurie d’infirmières). », a déclaré madame Hildegart. Elle a expliqué le triple impact de Florence maintenant : « Compétences infirmières, visibilité sociale, et les ambitions existentielles », faisant allusion à Florence Nightingale, pionnière de la profession infirmière. En ce qui concerne importance et la nature des infirmières dans les médias hors ligne et en ligne, elle s’est posée la question de savoir si « les infirmières sont-elles dans les médias ? », tout en relevant qu’il n’existe pas d’études en RDC pour en parler. La présentation de l’infirmière est souvent contraire de ce qu’elle est réellement, a-t-elle déploré. Justifiant également que la pénurie d’infirmières est parfois une conséquence logique de son image véhiculée par les médias, souvent dans la négativité, ce qui provoque l’insatisfaction professionnelle, le faible estime de soi et souvent l’abandon de la profession. « Souvent les infirmiers ne sont pas consultés ou prises en compte dans les instances décisionnelles politiques où se prennent les décisions importantes qui influencent les systèmes de santé. », a encore déploré la prof. Hildegart. « Que disent les infirmiers du fossé entre leur identité professionnelle et leur image négative véhiculée dans les médias », s’est-elle interrogée. Elle a martelé qu’une image professionnelle négative compromet la qualité des soins prodigués aux patients. « Les journalistes ne nous connaissent pas, ils ne savent pas quel contenu nous pouvons leur fournir. Ils ne savent pas que le recours aux infirmières comme sources d’information peut apporter des perspectives différentes aux reportages sur la santé. Les journalistes ne savent pas clairement ce que font les infirmières, quelle formation elles ont, il existe en outre une grande variété de spécialités…ce qui rend difficile leur utilisation comme source » ; a-t-elle dit considérant l’utilisation d’infirmières comme sources d’informations par les journalistes. Elle a dénoncé aussi le fait que les responsables de la communication des services de santé, des hôpitaux et des universités ne proposent pas d’infirmières comme source mais les médecins. « D’où l’importance de former des infirmières sur la communication, leur doter des compétences communicatives dans les réseaux sociaux, et leur permettre de communiquer sur les sites propres aux infirmières », a expressément recommandé la prof. Hildegart. Elle a renseigné dans son exposé que « Les infirmières ne disposent pas d’un cadre éthique, déontologique, juridique et institutionnel qui leur donne la sécurité nécessaire pour communiquer dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux. » Pour éviter le risque pour la réputation liée à la présence des infirmières dans les réseaux sociaux, elle propose notamment de former des étudiants sur l’utilisation adéquate des réseaux sociaux. La prof. Hildegart à l’ONIC de poser un bon diagnostic : « que communiquons nous en tant qu’infirmières et comment notre profession communique-t-elle à travers l’ordre national des infirmiers du Congo ?» « Chaque infirmière, groupes d’infirmières dans les milieux professionnels, les ordres et collèges d’infirmières, les académies d’infirmières, facultés d’infirmières, syndicats, sociétés et associations scientifiques, doivent communiquer, avec l’utilisation de tous les canaux : face à face ; médias traditionnels ; réseaux sociaux ; médias en ligne », a-t-elle clôturé son exposé tout en invitant les infirmiers et infirmières de passer à l’action. Sous la modération du SG de l’ONIC Floribert NTUMBUDILA, plusieurs participants ont soulevé des préoccupations et les défis qui bloquent les infirmiers et infirmières de la RDC de communiquer davantage pour redorer l’image de l’infirmière congolaise et promouvoir les soins infirmiers. Signalons par ailleurs qu’avant début de la matinée scientifique, la prof. Dr Hildegart Gonzalez et sa suite, se sont entretenus avec le Président national de l’ONIC André Louis KOMBA DJEKO dans la salle de réunion du Conseil national. Les
Casio-Kinshasa 2025 : Une Lumière Resplendissante s’Illumine !
Plus rien n’arrêtera la détermination inébranlable du Président des présidents, André Louis KOMBA Djeko, d’organiser un colloque africain à la taille de ses ambitions et à la grandeur du pays hôte, la RDC. En attendant le dévoilement du thème de ce colloque africain des soins Infirmiers et Obstétricaux, Casio en sigle, les dates de ce grand rassemblement des infirmiers et sages femmes des pays africains francophones sont connues. « C’est du jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 novembre 2025, à Kinshasa, République Démocratique du Congo que se tiendra la troisième édition du Casio. » C’est dans cette optique que les infirmiers et infirmières, sont appelés à apporter leurs contributions en souscrivant à « l’Opération 25$ pour Casio 2025 », pour ne rien rater de ce grand événement continental. Ces frais sont à payer sur le compte bancaire de l’ONIC. Rappelons que les préparatifs de la troisième édition du Casio Kinshasa 2025 vont bon train. Dans les jours avenirs, les participants de différents pays africains et occidentaux seront fixés sur le thème, les modalités de soumission de présentations et la modalité de paiement de frais d’inscription, ainsi que d’autres détails importants. HDM La publication expire à la date d’expiration (08:06pm) de la date d’action (mercredi décembre 10th, 2025).
Casio 2025-Kinshasa : Lancement des travaux préparatifs d’organisation de la troisième Edition à Kinshasa, RDC !
Le président de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko a procédé ce samedi 14 décembre, au lancement des travaux préparatifs d’organisation de la troisième édition du Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux, Casio en sigle, dans la salle polyvalente de la « Maison de l’Infirmière Congolaise. » C’est devant les membres du conseil national, du conseil provincial de Kinshasa, les Directeurs de nursing des hôpitaux publics et privés de la ville de Kinshasa, et les présidents de section de l’Ordre, ainsi que les sage-femmes, que le président des présidents a lancé le début de préparatifs d’organisation de la troisième édition du Casio qui se tiendra en novembre 2025, à Kinshasa, en RDC. Après la séance de restitution de la mission effectuée du 21 au 27 novembre 2024, à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre de participation à la deuxième édition du Casio, il était temps de lancer les travaux de préparation de la troisième édition. « Etant donné que l’année 2025 aura deux grands congrès pour la profession infirmière à l’échelle internationale, notamment le congrès du CII en juin et le congrès du SIDIIEF au mois de mai, en plus de la journée internationale de l’infirmière, le colloque africain des soins infirmiers et Obstétricaux sera organisé au mois de novembre 2025. », a renseigné le président de l’ONIC. Le président KOMBA a invité les infirmiers, infirmières et sage-femmes, de s’approprier ce grand rendez-vous africain en s’impliquant à fond, dans un esprit de bénévolat. « Le bénévolat et l’humilité, sont les deux maîtres mots pour réussir. Si nous voulons réussir, on doit se dire : pendant cette période je mets mon temps, ma sauce, mon intelligence et mon expérience, à la disposition de la profession pour cette organisation. », a-t-il rajouté. Vu le retard des pays francophones sur la recherche scientifique infirmière, le président KOMBA dit se porter garant d’organiser la troisième édition du Casio en novembre 2025, à Kinshasa, tout en insistant sur le fait qu’il faudrait bien faire les choses comme c’est la première fois. « Si vous avez une expérience à partager avec les autres, sur les soins cliniques, gestion de l’organe de régulation au niveau provincial, il est temps de se préparer. Les pays africains viendront aussi nous renseigner sur les avancées de leurs pays en matière des soins infirmiers et obstétricaux », a-t-il renchéri. Et d’ajouter : « Ce n’est pas l’affaire du conseil national, c’est l’affaire des infirmiers et sage-femmes de la RDC… nous allons harmoniser avec l’ordre de sage-femmes ici représenté par la vice-présidente. », a-t-il dit, avant de sensibiliser les infirmiers et infirmières de pouvoir cotiser à la hauteur de 25$ (vingt-cinq dollars américain) pour chacun, en commençant par ce mois de décembre jusqu’au mois de mars 2025. Apres ce lancement des travaux de préparation, la prochaine étape sera la mise en place du comité national d’organisation du Casio 2025, ainsi que les différentes commissions, prioritairement la commission scientifique qui devrait de terminer le thème principal et les différents sous thèmes, du Casio 2025. Toutes les provinces de la RDC doivent être représentées lors de ce colloque, et les infirmières des différentes provinces doivent également se mobiliser. Signalons que, avant le lancement des travaux préparatifs de la troisième édition du Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux, le président national de l’ONIC, André Louis KOMBA DJEKO a présidé la première réunion du conseil national tenue dans la salle des réunions de la « Maison de l’Infirmière Congolaise », nouveau siège de l’ONIC, inauguré depuis le 31 juillet dernier. HDM
Casio 2024-Burkina Faso : La RDC Remporte l’Organisation de la Troisième Edition en Novembre 2025 !
Le président national de L’ONIC, André Louis KOMBA Djeko, a pris part à la 2ème édition du « colloque africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, tenue du 22 au 24 novembre 2024, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Ce colloque organisé sous le thème : « Couverture sanitaire universelle en Afrique : Comment relever les défis liés aux ressources humaines de qualité », a connu une cérémonie d’ouverture riche en couleurs. Plusieurs participants venus des pays d’Afrique francophone, habillés majoritairement en pagne et Lacoste bloqués au logo de « Casio2024 Burkina Faso », ont pris d’assaut la salle de « Conférence PSUT de l’Université Joseph KI-ZERBO », décorée aux couleurs nationales et mouvementée au rythme de la musique dédiée aux infirmiers et sage-femmes. Les autorités politiques, administratives et universitaires, ont marqué leur présence aux côtés des membres des comités organisateurs, national et international du Casio 2024. Dans sa prise de parole, le président du comité d’organisation national de Casio 2024, président du Conseil national de l’ordre des infirmiers et infirmières du Burkina Faso (ONII-BF), monsieur Bonvouila SAWADOGO, a souhaité la bienvenue au pays des hommes intègres à plus de sept cent participants, dont une centaine venue des pays d’africains francophones, notamment la république Démocratique du Congo, la côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Niger, le Togo, etc. « Je voudrais à l’entame de mon propos vous transmettre les chaleureuses salutations du comité national d’organisation du Casio 2024 et de tous les personnels de santé, infirmiers et sagefemmes du Burkina Faso et souhaiter la bienvenue à toutes les délégations de pays frères africains et à tous ceux qui, malgré leurs multiples charges et responsabilités, ont accepté de prendre part à cette importante rencontre », a-t-il dit, en ajoutant que les pays des hommes intègres était fier de les accueillir. Il a également salué la présence des officiels à cette rencontre, notamment le troisième vice-président de l’Assemblée législatif de transition (ALT), représentant de son président, les ministres de la santé et de la recherche scientifique, ainsi les autorités de l’Université Joseph-KIZERBO, pour l’oreille accordée à ce colloque qui permettra la formation des infirmiers et sagefemmes de qualité pour une meilleure Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Le président du comité national de Casio 2024 a par ailleurs, saluer la solidarité des pays africains au peuple du Burkina Faso. « Chers délégations des pays frères, merci de l’amitié et solidarité à l’endroit du Burkina Faso, pays organisateur de cette deuxième édition du Casio. Vous avez par votre présence, montré au monde entier combien l’infirmière et sagefemme accorde l’importance à la CSU, mais et surtout votre solidarité avec vos pairs du Burkina Faso », a-t-il lancé en les invitant aux réflexions profondes et fructueuses, qui seront une contribution commune au défis liés aux ressources humaines de qualité, maillot essentiel pour la réussite de la CSU. « La deuxième édition de Casio, en réunissant des chercheurs et participants africains au Burkina Faso sur la problématique de la CSU en Afrique et les défis liés au ressources humaines de qualité, se donne les moyens de faire les recommandations probantes à la résolution de la problématique soulevée, au moment où le pays organisateur s’est engagé dans la mise en œuvre de la CSU en faveur des femmes et les enfants », a-t-il conclu. Pour sa part, le ministre de la santé publique du Burkina Faso, Dr Robert KARGOUGOU pour qui, la présence au pays des hommes intègres des pays africains pour participer à ce colloque témoigne notre engagement à œuvrer pour une Afrique en meilleure santé, résiliente, où chaque vie compte. Il a justifié l’importance pour les pays africains de disposer d’une ressource humaine en santé suffisamment qualifiée et bien repartie du point de vue géographique afin de rendre la CSU une réalité en Afrique. « Aujourd’hui les infirmiers et les sagefemmes continuent le groupe d’espoir pour relever le défi d’un personnel de santé bien formé et motivé à donner les soins de qualité. En effet, selon OMS, ce groupe professionnel représente la majorité des acteurs de santé. Ce qui l’a motivé de déclarer l’année 2020, année de l’infirmière et sagefemme, célébrée dans le monde entier », a-t-il souligné, tout en précisant qu’au-delà de cette forte représentativité, les infirmières et les sage-femmes sont la charpente des systèmes de santé, en particulier dans les pays africains où ils constituent le premier recours de soins de santé moderne et une présence dominante, offrant des soins convenablement dans des zones difficiles d’accès. Le ministre de la santé du Burkina Faso a par ailleurs promis d’accompagner toutes les initiatives nécessaires pour promouvoir les professions des infirmières et des sagefemmes. En relevant les défis liés aux faibles effectifs, la fuite des cerveaux, les conditions de travail caractérisées par manque d’infrastructures et insuffisance d’équipement adéquats, l’insuffisance de renforcement des capacités et distinction de reconnaissance. Pour atteindre la CSU, il insiste pour dire, qu’il faut apporter des solutions appropriées à toutes ces difficultés, qui n’ont pas besoin d’un investissement exceptionnel, mais seulement de la création d’un environnement de travail qui valorise et qui protège les travailleurs de la santé, sans discrimination, et cela de façon équitable. « Vos réflexions enrichies par vos diversités culturelles et réalités spécifiques, renforceront notre unité et stimuleront la coopération régionale. Ensemble, nous devons réimaginer les stratégies, explorer les innovations et tracer les voies qui transformeront nos systèmes de santé », a-t-il conclu en invitant tous les participants au Casio 2024 de réfléchir, d’échanger et de partager les idées et expériences pour que l’Afrique ait un système de santé résilient et durable. Dans un autre registre, le troisième vice-président de l’ALT, l’honorable Ousmane DIALO, représentant de son président, a procédé à l’ouverture officielle du Casio2024. Il a témoigné sa marque de reconnaissance aux personnels de santé en général, et en particulier, les infirmières et sagefemmes de Burkina Faso et d’Afrique, raison pour laquelle il avait accepté de patronner ce colloque. « Parler de ressources humaines en santé revient à situer la place qu’occupe les premiers acteurs de santé sur le continent, à savoir, les professionnels infirmiers et sagefemmes, pierre angulaire de nos systèmes de santé. Sans
Casio-Kinshasa 2025
L’Ordre national des infirmiers de la RDC et l’Ordre de sagefemmes organiseront en novembre 2025 la troisième édition du colloque africain des soins infirmiers et obstétricaux, Casio en sigle, à Kinshasa, en RDC, sous le thème : « Les infirmières et sages-femmes face aux défis de la couverture sanitaire universelle en Afrique.» Les dates pour grand rassemblement des infirmiers et sages femmes des pays africains francophones sont connues : « C’est du mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 novembre 2025, à Kinshasa, République Démocratique du Congo que se tiendra la troisième édition du Casio. » Pour tous détails en rapport avec les modalités de soumission de présentations, l’inscription et les frais de participation, ainsi que d’autres détails importants, consulter le site web dédié à l’évènémment : www.casio-rdc.com . Pour en savoir plus sur la soumission des abstracts, vous pouvez également lire notre article précédent: https://ordredesinfirmiersrdc.org/2025/08/04/casio-2025-kinshasa-rdc-lancement-de-lappel-a-communications/ HDM La publication expire à la date d’expiration (12:37pm) de la date d’action (vendredi décembre 5th, 2025).