Le comité international d’organisation de la troisième édition du «Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, a procédé depuis la semaine dernière, au lancement de l’appel à communications à l’intention des orateurs et oratrices pour la soumission des résumés scientifiques pendant la période du 1 au 30 aout 2025. Ce colloque dont la troisième édition se déroulera du 26 au 29 novembre prochain à Kinshasa en République Démocratique du Congo, prévoit plusieurs conférences, des communications orales et affichées, ainsi que des expositions. Sept axes sont retenus pour l’orientation des communicateurs. Il s’agit notamment : La soumission des abstracts doit se faire à travers les adresses e-mails dédiées au casio2025 : casio2025@casio-rdc.com; mariannelusinga@gmail.com. Et le retour des réponses aux communicateurs est prévu à partir du 15 octobre. Durant quatre jours, les professionnels infirmiers et sages-femmes, les apprenants en sciences infirmières et obstétricales, ainsi que d’autres professionnels de santé vont échanger avec les experts de différents horizons scientifiques et professionnels provenant de vingt pays d’Afrique francophone, autour du thème central : « Les infirmières et sages-femmes face aux défis de la couverture sanitaire universelle en Afrique.» Rappelons qu’après la première édition à Abidjan en Côte d’Ivoire et la deuxième édition à Ouagadougou en Burkina-Faso, la troisième édition du «Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, se déroulera du 26 au 29 novembre 2025 à Kinshasa, en RDC, au Centre Culturel et Artistique de l’Afrique Central, en face du Palais du peuple. Pour plus d’informations, consulter : www.casio-rdc.com #Onicom
ONIC -Kinshasa : Les Compétences Communicatives des Infirmières débattues lors une matinée scientifique !
Une matinée scientifique s’est tenue ce mercredi 25 juin dans la salle polyvalente de la Maison de l’infirmière Congolaise sur le thème : « Diagnostic de l’image des infirmières au Congo : compétences communicatives pour accroître la visibilité et la reconnaissance professionnelle ». Plusieurs infirmiers et infirmières, ainsi que les étudiants ont pris d’assaut la Maison de l’infirmière Congolaise pour partager l’expérience et échanger avec la seule oratrice du jour, la professeure Dr Hildegart Gonzalez Luis, infirmière et journaliste d’origine espagnole. Dans son mot de circonstance, le Président national de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko a souhaité la bienvenue à la professeure et sa délégation, ainsi qu’à tous les participants. « Il n’est pas possible de rester plus d’un mois sans savoir ce qui se passe dans le monde scientifique en général et dans le monde de la santé en particulier. Les conférences comme celle-ci sont des moyens importants pour se remettre à jour. », a-t-il déclaré, s’adressant aux participants. Il a également profité de l’occasion pour sensibiliser les infirmiers et infirmières sur l’organisation du « Colloque Africain des soins infirmiers et Obstétricaux, Casio en sigle », au mois de novembre prochain à Kinshasa. « Nous avons un grand rendez-vous en RDC au mois de novembre. Du 27 au 29 novembre 2025, les infirmières et les sage-femmes de vingt pays africains francophones seront à Kinshasa dans le cadre du Casio2025. C’est un grand rendez-vous pour nous. Tout le monde est enthousiasmé de venir à Kinshasa. Ce n’est pas l’affaire d’un comité, mais plutôt de chaque infirmière et sage-femme. Tout celui ou celle qui a l’expérience à partager, il est le bienvenu dans le comité d’organisation. Nous demandons également à celui qui veut servir sa profession en faisant le bénévolat, de pouvoir nous contacter », a-t-il martelé. Le DG de l’institut supérieur en sciences infirmières, (ISSI Monkole), madame Nicole Mayulu, a pour sa part, saluer la collaboration entre l’ISSI Monkole et la professeure Hildegart dans l’optique d’améliorer l’image de l’infirmière Congolaise dans les médias sociaux et traditionnels. L’oratrice du jour, la prof. Hildegart a dans son exposé, expliqué la thématique en rapport avec l’image des infirmières Congolaise dans les médias sociaux. Elle a peint la situation problématique de l’image des infirmières sur les médias sociaux dans le monde, en Afrique et en RDC, depuis la période d’avant, pendant et après la pandémie de COVID-19. Elle a articulé son intervention sur sept points ci-après : « La pandémie a montré que sans infirmières, le système de santé s’effondre et qu’il en manque des milliers pour que son fonctionnement soit durable (pénurie d’infirmières). », a déclaré madame Hildegart. Elle a expliqué le triple impact de Florence maintenant : « Compétences infirmières, visibilité sociale, et les ambitions existentielles », faisant allusion à Florence Nightingale, pionnière de la profession infirmière. En ce qui concerne importance et la nature des infirmières dans les médias hors ligne et en ligne, elle s’est posée la question de savoir si « les infirmières sont-elles dans les médias ? », tout en relevant qu’il n’existe pas d’études en RDC pour en parler. La présentation de l’infirmière est souvent contraire de ce qu’elle est réellement, a-t-elle déploré. Justifiant également que la pénurie d’infirmières est parfois une conséquence logique de son image véhiculée par les médias, souvent dans la négativité, ce qui provoque l’insatisfaction professionnelle, le faible estime de soi et souvent l’abandon de la profession. « Souvent les infirmiers ne sont pas consultés ou prises en compte dans les instances décisionnelles politiques où se prennent les décisions importantes qui influencent les systèmes de santé. », a encore déploré la prof. Hildegart. « Que disent les infirmiers du fossé entre leur identité professionnelle et leur image négative véhiculée dans les médias », s’est-elle interrogée. Elle a martelé qu’une image professionnelle négative compromet la qualité des soins prodigués aux patients. « Les journalistes ne nous connaissent pas, ils ne savent pas quel contenu nous pouvons leur fournir. Ils ne savent pas que le recours aux infirmières comme sources d’information peut apporter des perspectives différentes aux reportages sur la santé. Les journalistes ne savent pas clairement ce que font les infirmières, quelle formation elles ont, il existe en outre une grande variété de spécialités…ce qui rend difficile leur utilisation comme source » ; a-t-elle dit considérant l’utilisation d’infirmières comme sources d’informations par les journalistes. Elle a dénoncé aussi le fait que les responsables de la communication des services de santé, des hôpitaux et des universités ne proposent pas d’infirmières comme source mais les médecins. « D’où l’importance de former des infirmières sur la communication, leur doter des compétences communicatives dans les réseaux sociaux, et leur permettre de communiquer sur les sites propres aux infirmières », a expressément recommandé la prof. Hildegart. Elle a renseigné dans son exposé que « Les infirmières ne disposent pas d’un cadre éthique, déontologique, juridique et institutionnel qui leur donne la sécurité nécessaire pour communiquer dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux. » Pour éviter le risque pour la réputation liée à la présence des infirmières dans les réseaux sociaux, elle propose notamment de former des étudiants sur l’utilisation adéquate des réseaux sociaux. La prof. Hildegart à l’ONIC de poser un bon diagnostic : « que communiquons nous en tant qu’infirmières et comment notre profession communique-t-elle à travers l’ordre national des infirmiers du Congo ?» « Chaque infirmière, groupes d’infirmières dans les milieux professionnels, les ordres et collèges d’infirmières, les académies d’infirmières, facultés d’infirmières, syndicats, sociétés et associations scientifiques, doivent communiquer, avec l’utilisation de tous les canaux : face à face ; médias traditionnels ; réseaux sociaux ; médias en ligne », a-t-elle clôturé son exposé tout en invitant les infirmiers et infirmières de passer à l’action. Sous la modération du SG de l’ONIC Floribert NTUMBUDILA, plusieurs participants ont soulevé des préoccupations et les défis qui bloquent les infirmiers et infirmières de la RDC de communiquer davantage pour redorer l’image de l’infirmière congolaise et promouvoir les soins infirmiers. Signalons par ailleurs qu’avant début de la matinée scientifique, la prof. Dr Hildegart Gonzalez et sa suite, se sont entretenus avec le Président national de l’ONIC André Louis KOMBA DJEKO dans la salle de réunion du Conseil national. Les
Congrès 2025 à Helsinki : Des nouvelles Définitions de l’Infirmière et de soins Infirmiers Adoptées, José luis Cobos élut nouveau Président du CII !
Le Président du Conseil national de l’ONIC André Louis KOMBA Djeko a participé à la réunion du Conseil des Représentants des associations Nationales d’infirmières (CNR) et au congrès 2025 du Conseil international des infirmières (CII) organisés du 7 au 13 juin à Helsinki, en Finlande, accompagné d’une délégation restreinte des membres de l’Ordre des infirmiers de la RDC. Ces deux grands événements d’importance primordiale ont réuni plus de sept mille infirmières et infirmiers du monde entier dans le pays du soleil levant pour partager l’expérience et d’échanger sur les nouvelles tendances dans la profession infirmière. La réunion du CRN, regroupement plus de 140 associations nationales d’infirmières, est une instance décisionnelle et d’orientation du CII qui se tient tous les deux ans, à la veille du congrès bisannuel du CII. Pour cette année, vu l’immensité des points inscrits à l’ordre du jour, elle s’est tenue du 7 au 9 juin dans la salle 101 du complexe Messuskeskus. Le KOMBA Djeko a participé à ces réunions entant que délégué principal ayant droit au vote, accompagné de deux autres membres, dont un suppléant Henry MASOSA, et un expert Philémon NGOMU, tous deux, membres du Conseil national de l’ONIC. Sous la présidence du Dr Pamela Cipriano, Présidente sortante du CII, la réunion du CRN a permis l’adoption de plusieurs réformes majeures et l’élection du nouveau Conseil d’administration du CII ainsi le nouveau président du CII. En termes des réformes, il faut noter l’adoption par le CRN des « nouvelles définitions officielles de l’infirmière et des soins infirmiers. » Une réforme nécessaire pour la profession infirmière en pleine essor. « Ces définitions claires et tournées vers l’avenir guident les soins infirmiers dans le monde, renforcent le CII et placent l’infirmière au centre de l’évolution des sciences, sont applicables sur les plans mondial et local », a souligné la présidente du CII. « Je remercie la commission, et tous les délégués du CRN pour avoir actualité ces définitions tourné vers l’avenir, qui placent la profession infirmière au centre de soins de santé », a déclaré la présidente Pamela, tout en invitant tous les gouvernements du monde et toutes les organisations à n’utiliser que ces nouvelles définitions officielles. À propos des élections, le CRN a élu onze nouveaux membres du Conseil d’administration du CII repartis dans les six zones électorales du CII. L’Afrique sera représentée par la déléguée de l’association des infirmières et sagefemmes du Ghana, madame Perpetual Ofori Ampofo. Au niveau de la présidence, monsieur José Luis Cobos Serrano, d’origine espagnole, ancien membre du Conseil d’Administration du CII, remplace madame Pamela Cipriano pour un mandat de quatre ans, non renouvelable. Il a battu deux autres candidates qui étaient à la course, dont une chinoise et une sudafricaine. Le nouveau président a été présenté à la communauté infirmière le jour de la clôture du congrès lors de la cérémonie de prise de fonction et de pouvoir comme le veut la tradition. Le nouveau président place son mandat sous un slogan fort : « l’Autonomie ». « J’ai choisi l’autonomie parce que je comprends que nous devons l’utiliser à trois niveaux. Le CII doit être autonome au niveau organisationnel, avoir une voix forte pour défendre les infirmières en tant que pilier des systèmes de santé et les soins infirmiers doivent figurer dans tous les programmes politiques au plus haut niveau. Nous devons autonomiser les ANIs et veiller à ce qu’elles sachent que le CII est là pour les aider. » A-t-il déclaré lors de son premier discours. Et de poursuivre : « J’entends souvent les gens dire que les soins infirmiers sont très importants, que le système de santé ne serait rien sans les infirmières. Mais le monde doit savoir que le temps des paroles est révolu. Je dirai aux politiciens qu’il est temps de passer à l’action. Nous sommes fatigués d’entendre des paroles, même si elles sont bien intentionnées. Nous devons maintenant agir, joindre le geste à la parole. Et pour cela, nous devons donner les moyens d’agir à chaque infirmière. » « Je demande donc à chaque infirmière de réfléchir à ce qu’elle peut apporter. Les infirmières ne doivent rien attendre de leurs gouvernements, de leurs systèmes de santé, ni même du CII. Le plus important, c’est ce que chacune d’entre nous peut faire pour faire progresser notre profession. Le CII donnera le ton, mais nous avons besoin du soutien de tous. C’est pourquoi je demande aux infirmières et infirmiers de montrer leur engagement envers leur profession », a plaidé le nouveau président du CII. Le CRN a également adopté une résolution soutenant les infirmières et les autres professionnels de santé travaillant dans les zones de conflit armé. Dans cette résolution, « le CII appelle les belligérants de protéger les infirmières, les travailleurs de santé, les ambulances et les structures de soins de santé. » La réunion du CRN c’est aussi pour les associations nationales d’infirmières (ANIs) une occasion de s’exprimer pleinement au nom des infirmiers et infirmières de leurs pays respectifs. Plusieurs ANIs se sont exprimés, ONIC y compris, pour remercier les dirigeants du CII et exposer les défis auxquels ils sont confrontés. Dans un autre registre, « la cérémonie officielle d’ouverture du trentième congrès du CII s’est déroulée dans la salle de spectacle du complexe Messuskeskus », dans la soirée de lundi 9 juin devant plus de 7000 infirmières, chercheurs, universitaires et autres experts du monde entier venus dans le cadre d’un événement qui célèbre la profession infirmière et le travail de chaque infirmière. Le défilé de délégués des ANIs habillés en uniforme nationale et tenue traditionnelle a marqué les esprits dès le début de la cérémonie. « L’ONIC était la dixième ANI à défiler sur le podium dressé à cet effet, impactant toute la salle par la danse improvisée par le président national André Louis KOMBA Djeko. » Plusieurs grandes personnalités du monde ont adressé les messages de félicitations et d’encouragement aux infirmières. Notamment le Pape Léon 14, le Directeur général de l’OMS, la Présidente de la fondation Florence Nightingale. Présente à la cérémonie d’ouverture, la Princesse Muna de Jordanie, a également adressé un message écrite lu par le Directeur général
Journée Scientifique : Infirmiers, Infirmières, Etudiants et autres Professionnels de santé facent à la Promotion de la Santé !
L’Ordre national des infirmiers de la RDC (ONIC), a organisé en collaboration avec L’institut supérieur en sciences infirmières (ISSI Monkole) l’université du Québec en outaouais, et JHPIEGO, une Journée Scientifique ce 10 avril 2025, de 9H00’ à 16H00’, dans la salle polyvalente de la « Maison de l’Infirmière Congolaise. » Dans une salle pleine à craquer, plus de 250 infirmiers et infirmières de différents milieux, clinique, administratif, et de l’enseignement supérieur et universitaire, ont pris part à cette journée scientifique à côté des étudiants en soins infirmiers, en plus d’une dizaine des participants en ligne. La modératrice du jour, madame Florence KUKADI, secrétaire général académique de l’ISSI Monkole, a présenté l’agenda de la journée scientifique, et a rappelé le thème, à savoir : « promotion de la santé en RDC : Défis et Perspectives. » Dans son mot de circonstance, madame Caroline PHUATI, deuxième vice-présidente de l’ONIC, représentante du président national empêché, a souhaité la bienvenue à tous les participants. « …. A cet effet, le Conseil national vous souhaite une chaleureuse bienvenue et une meilleure participation à cette journée d’échange », a-t-elle dit. Elle a par ailleurs remercié tous les partenaires qui ont permis la réalisation de cette journée scientifique, notamment l’ISSI Monkole, JHPIEGO et l’université du Québec. La directrice générale de l’ISSI Monkole, Madame Nicole MAYULU, très émue par l’engouement des infirmières et infirmiers à cette activité, a pour sa part invité les participants à un échange d’expériences sur la santé de la reproduction « … lorsque nous avons proposé cette journée, on se disait est-ce que les infirmiers vont venir ? et surtout lorsque nous avons souhaité que les brevets soient payants…curieusement j’ai été surprise par le nombre de personnes qui ont souscrit…malgré la précarité, j’ai compris qu’il ne faut pas perdre espérance », a-t-elle martelé tout en remerciant les participants pour la forte mobilisation. Tour à tour, quatre experts ont déroulé leurs présentations dont deux en présentiel et deux autres en ligne, sur zoom. En premier lieu, la professeure de l’université du Québec en Outaouais, madame Gisele Mandiangu NTANDA a fait sa présentation sur la « Santé et bienêtre des femmes en Afrique subsaharienne au regard de l’intersectionnalité : le genre, un déterminant à ne pas sous-estimer. » Elle a soutenu que la sensibilisation est la seule solution magique pour éliminer la discrimination liée au genre et les inégalités de soins. La professeure de l’université pédagogique nationale, madame Marie ESAKO a pour sa part, abordé le sujet en rapport avec le « Défi de la formation infirmière en contexte de précarité, situation de la RDC ». Elle a relevé les différents défis de la formation en situation de précarité. Elle ensuite profité de cette occasion pour fustiger l’incapacité des écoles de formation d’assurer un bon suivi des étudiants en stage. A ce sujet notamment, madame ESAKO a invité les directeurs de nursing et les infirmières cheffes d’équipe de bien former les étudiants en stage, car ils assureront la relève de demain. Face aux antivaleurs, elle encourage les infirmiers et infirmières de dénoncer. Intervenant en ligne, le professeur Leonel Philibert de l’université de l’Ontario, s’est appesanti sur la « La santé des femmes dans les pays à faibles revenu et les objectifs du développement durable. » Monsieur Leonel a fait savoir que « la santé est le plus grand bien de l’homme mortel. ». Il a déploré par contre l’existence des politiques qui ne favorisent pas l’égalité de chance entre l’homme et la femme en matière de soins de santé. Il a également énuméré les différents facteurs exposants plus la femme que l’homme. Entre autres, un faible accès aux soins, faible autonomie décisionnelle de la femme en matière de soins de santé, les handicaps temporaires ou permanents, etc. « Pour améliorer la santé de la femme, il faut commencer à améliorer les conditions de vie de la femme. Et améliorer la santé de la femme c’est améliorer la santé de toute la population. », a-t-il conclu. La deuxième intervenante en ligne, c’est madame la professeure Kettly Pinchinat Jean-Charles. Elle a exposé son sujet sur la « Prevention de la transmission mère-enfant du VIH : facteurs facilitants et obstacles. » Dans son exposé, elle a renseigné sur des nombreux cas d’abandon de traitement et de dépistage du VIH/SIDA par les femmes suite au manque de support social, et surtout la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes ces femmes porteuses du VIH/SIDA. Elle ainsi sensibilisé les infirmières et infirmiers d’éviter la discrimination de patients, de ne pas forcer les femmes à divulguer leur statut sérologique à leurs conjoints à cause de la stigmatisation. Toutes ces interventions ont été accompagnées par des moments de discussion et de partages d’expériences entre les participants et les experts, dans climat confraternel. Signalons que la remise des brevets de participation prévue à la fin de la journée a été reporté pour ce samedi 12 avril 2025, et c’est le président national de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko qui remettra ces brevets aux participants, à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment. HDM
Casio 2024-Burkina Faso : La RDC Remporte l’Organisation de la Troisième Edition en Novembre 2025 !
Le président national de L’ONIC, André Louis KOMBA Djeko, a pris part à la 2ème édition du « colloque africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, tenue du 22 au 24 novembre 2024, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Ce colloque organisé sous le thème : « Couverture sanitaire universelle en Afrique : Comment relever les défis liés aux ressources humaines de qualité », a connu une cérémonie d’ouverture riche en couleurs. Plusieurs participants venus des pays d’Afrique francophone, habillés majoritairement en pagne et Lacoste bloqués au logo de « Casio2024 Burkina Faso », ont pris d’assaut la salle de « Conférence PSUT de l’Université Joseph KI-ZERBO », décorée aux couleurs nationales et mouvementée au rythme de la musique dédiée aux infirmiers et sage-femmes. Les autorités politiques, administratives et universitaires, ont marqué leur présence aux côtés des membres des comités organisateurs, national et international du Casio 2024. Dans sa prise de parole, le président du comité d’organisation national de Casio 2024, président du Conseil national de l’ordre des infirmiers et infirmières du Burkina Faso (ONII-BF), monsieur Bonvouila SAWADOGO, a souhaité la bienvenue au pays des hommes intègres à plus de sept cent participants, dont une centaine venue des pays d’africains francophones, notamment la république Démocratique du Congo, la côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Niger, le Togo, etc. « Je voudrais à l’entame de mon propos vous transmettre les chaleureuses salutations du comité national d’organisation du Casio 2024 et de tous les personnels de santé, infirmiers et sagefemmes du Burkina Faso et souhaiter la bienvenue à toutes les délégations de pays frères africains et à tous ceux qui, malgré leurs multiples charges et responsabilités, ont accepté de prendre part à cette importante rencontre », a-t-il dit, en ajoutant que les pays des hommes intègres était fier de les accueillir. Il a également salué la présence des officiels à cette rencontre, notamment le troisième vice-président de l’Assemblée législatif de transition (ALT), représentant de son président, les ministres de la santé et de la recherche scientifique, ainsi les autorités de l’Université Joseph-KIZERBO, pour l’oreille accordée à ce colloque qui permettra la formation des infirmiers et sagefemmes de qualité pour une meilleure Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Le président du comité national de Casio 2024 a par ailleurs, saluer la solidarité des pays africains au peuple du Burkina Faso. « Chers délégations des pays frères, merci de l’amitié et solidarité à l’endroit du Burkina Faso, pays organisateur de cette deuxième édition du Casio. Vous avez par votre présence, montré au monde entier combien l’infirmière et sagefemme accorde l’importance à la CSU, mais et surtout votre solidarité avec vos pairs du Burkina Faso », a-t-il lancé en les invitant aux réflexions profondes et fructueuses, qui seront une contribution commune au défis liés aux ressources humaines de qualité, maillot essentiel pour la réussite de la CSU. « La deuxième édition de Casio, en réunissant des chercheurs et participants africains au Burkina Faso sur la problématique de la CSU en Afrique et les défis liés au ressources humaines de qualité, se donne les moyens de faire les recommandations probantes à la résolution de la problématique soulevée, au moment où le pays organisateur s’est engagé dans la mise en œuvre de la CSU en faveur des femmes et les enfants », a-t-il conclu. Pour sa part, le ministre de la santé publique du Burkina Faso, Dr Robert KARGOUGOU pour qui, la présence au pays des hommes intègres des pays africains pour participer à ce colloque témoigne notre engagement à œuvrer pour une Afrique en meilleure santé, résiliente, où chaque vie compte. Il a justifié l’importance pour les pays africains de disposer d’une ressource humaine en santé suffisamment qualifiée et bien repartie du point de vue géographique afin de rendre la CSU une réalité en Afrique. « Aujourd’hui les infirmiers et les sagefemmes continuent le groupe d’espoir pour relever le défi d’un personnel de santé bien formé et motivé à donner les soins de qualité. En effet, selon OMS, ce groupe professionnel représente la majorité des acteurs de santé. Ce qui l’a motivé de déclarer l’année 2020, année de l’infirmière et sagefemme, célébrée dans le monde entier », a-t-il souligné, tout en précisant qu’au-delà de cette forte représentativité, les infirmières et les sage-femmes sont la charpente des systèmes de santé, en particulier dans les pays africains où ils constituent le premier recours de soins de santé moderne et une présence dominante, offrant des soins convenablement dans des zones difficiles d’accès. Le ministre de la santé du Burkina Faso a par ailleurs promis d’accompagner toutes les initiatives nécessaires pour promouvoir les professions des infirmières et des sagefemmes. En relevant les défis liés aux faibles effectifs, la fuite des cerveaux, les conditions de travail caractérisées par manque d’infrastructures et insuffisance d’équipement adéquats, l’insuffisance de renforcement des capacités et distinction de reconnaissance. Pour atteindre la CSU, il insiste pour dire, qu’il faut apporter des solutions appropriées à toutes ces difficultés, qui n’ont pas besoin d’un investissement exceptionnel, mais seulement de la création d’un environnement de travail qui valorise et qui protège les travailleurs de la santé, sans discrimination, et cela de façon équitable. « Vos réflexions enrichies par vos diversités culturelles et réalités spécifiques, renforceront notre unité et stimuleront la coopération régionale. Ensemble, nous devons réimaginer les stratégies, explorer les innovations et tracer les voies qui transformeront nos systèmes de santé », a-t-il conclu en invitant tous les participants au Casio 2024 de réfléchir, d’échanger et de partager les idées et expériences pour que l’Afrique ait un système de santé résilient et durable. Dans un autre registre, le troisième vice-président de l’ALT, l’honorable Ousmane DIALO, représentant de son président, a procédé à l’ouverture officielle du Casio2024. Il a témoigné sa marque de reconnaissance aux personnels de santé en général, et en particulier, les infirmières et sagefemmes de Burkina Faso et d’Afrique, raison pour laquelle il avait accepté de patronner ce colloque. « Parler de ressources humaines en santé revient à situer la place qu’occupe les premiers acteurs de santé sur le continent, à savoir, les professionnels infirmiers et sagefemmes, pierre angulaire de nos systèmes de santé. Sans
RCN International Nursing Research Conference 2025
Recherche en soins infirmiers : Transformer la santé globale dans un monde en mutation Découvrez le rôle essentiel de la recherche en soins infirmiers lors de cette conférence dynamique qui aborde les défis sanitaires les plus pressants d’aujourd’hui. Des maladies émergentes aux changements démographiques en passant par le changement climatique, explorez comment la recherche innovante permet d’offrir des soins équitables et fondés sur des données probantes dans un paysage mondial en constante évolution. Rejoignez les leaders des soins infirmiers, les chercheurs et les praticiens du 08 au 10 septembre 2025 à l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, pour favoriser la collaboration, faire avancer les solutions de soins de santé, renforcer la résilience et façonner l’avenir de la santé mondiale. La publication expire à la date d’expiration (08:17pm) de la date d’action (mardi décembre 30th, 2025).
74ème Session du Comité Régional de l’OMS pour l’Afrique : le CII plaide en faveur d’un Positionnement stratégique des Infirmières !
Le Président du Conseil national de l’Ordre des infirmiers de la RDC, André Louis KOMBA DJEKO, a pris part à la soixante-quatorzième session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, tenue du 26 au 30 aout 2024 à Brazzaville, en République du Congo. Cette session a réuni plusieurs pays africains et les partenaires clés au tour du Directeur général de l’organisation mondiale de la santé, Dr Tedros Dhanom Ghebreyesus, en vue de fournir des ressources essentielles à la santé pour un tout premier cycle d’investissement de l’OMS. Quatorze pays africains ont promis plus de 45 millions de dollars au cycle d’investissement de l’OMS, une initiative lancée il y a trois mois, visant à générer un financement durable pour l’organisation au cœur de l’architecture mondiale de la santé. Ces engagements ont été pris lors d’un sommet du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, au cours duquel les chefs d’Etats et des gouvernements de tout le continent ont souligné l’importance d’investir dans la santé mondiale et de garantir une OMS forte. « Je remercie les Etats membres de la région africaine d’avoir activement soutenu le premier cycle d’investissement de l’OMS afin de mobiliser les ressources prévisibles et flexibles nécessaires à notre travail de base au cours de quatre prochaines années », a déclaré le Dr Tedros, tout en précisant qu’un financement complet et durable permettra à l’OMS de mieux soutenir les pays dans leurs efforts visant à bâtir des populations en meilleure santé, plus résilientes et plus prospères. Il a aussi indiqué que ce financement aidera l’OMS à remplir son mandant et faire progresser les objectifs clés visant à promouvoir, assurer et protéger la santé et le bien-être de tous. Pour sa part, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a relevé l’importance de chaque engagement et chaque partenariat complet, nécessaire pour parvenir, ensemble, à un avenir où la santé et le bien-être seront accessibles à tous. « Une OMS forte, prévisible et financée de manière durable est essentielle pour notre région et le monde afin de faire face aux multiples menaces sanitaires auxquelles nous sommes confrontées et de soutenir la prévention des maladies sur la base des nombreuses données dont nous disposons », a-t-il dit. Elle a passé, lors de ce sommet, le flambeau au Dr Faustine Anglebert Ndugulile de la Tanzanie, désigné prochain Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. Dans sa prise de parole, le président de l’ONIC qui a eu l’honneur de représenter le Conseil international des infirmières (CII) et les plus de 28 millions d’infirmières à travers le monde à ces assises, a remercié le DG de l’OMS pour l’occasion lui accordée et a fait savoir que le CII soutient fermement les actions proposer pour lutter contre le diabète en Afrique où la charge de morbidité est élevée. « Les infirmières jouent un rôle crucial dans la prévention, la gestion et la prise en charge de personnes atteintes de diabète, en particulier dans le cadre du pacte mondial contre le diabète », a-t-il indiqué en précisant que le CII préconise d’intégrer la prévention, le diagnostic précoce et la gestion du diabète dans les soins de santé primaire et d’investir dans le rôle des infirmières spécialisées. Le président KOMBA DJEKO a aussi renseigné que les interventions menées par les infirmières se sont avérées efficaces pour réduire la comorbidité, améliorer les résultats des patients et prévenir les complications. « Le CII plaide en faveur d’un positionnement stratégique des infirmières dans les zones rurales, urbaines, afin de garantir un accès équitable aux soins en leur donnant les moyens de jouer un rôle central dans la prévention et le contrôle des maladies non-transmissibles, améliorant ainsi les résultats en matière de santé mondiale », a-t-il martelé pour clore son intervention. Rappelons que ce cycle d’investissement a été lancé lors de l’Assemblée mondiale de santé, en mai 2024 à Genève. Il vise à générer des contributions flexibles et donc alignées sur la stratégie de l’OMS telle qu’approuvée par ses Etats membres : fournies de manière prévisible au début du cycle budgétaire de 4 ans pour permettre la prise de décisions stratégiques et résilientes dans le sens où elles proviendront d’un ensemble plus large et plus diversifié de donateurs. HDM
Célébration de la Journée Internationale de la Couverture Santé Universelle, une première en RDC !
Le monde entier a célébré ce mardi 12 décembre 2023, la journée internationale de la Couverture Santé Universelle (CSU). En République démocratique du Congo, la cérémonie officielle, à laquelle la délégation de l’Ordre national des infirmiers a pris part, s’est tenue à l’hôtel Hilton de Kinshasa en présence du ministre de santé publique hygiène et prévention (MSPHP). L’Assemblée Générale des Nations-Unies dans une résolution adoptée le 12 décembre 2012 sur la santé mondiale et la politique étrangère, invitait les pays à accélérer leurs progrès vers la Couverture Santé Universelle. La CSU est un système qui consiste à veiller à ce que l’ensemble de la population puisse avoir accès à tous les services de santé dont elle a besoin, que ces services soient de qualité suffisante pour être efficace, et sans que leur coût n’entraîne des difficultés financières pour les usagers. Pour cette année le thème retenu est : « La santé pour tous. L’heure est à l’action. » Cette cérémonie à laquelle une délégation de cinq membres du Conseil national de l’ONIC a pris part, il y a eu également plusieurs délégations officielles du gouvernement central, provincial et des forces armées et de sécurité, ainsi les partenaires techniques et financiers de la RDC, des corps diplomatiques, ayant rehaussé de leur présence à cette cérémonie, aux côtés des prestataires et les mamans, bénéficiaires de la maternité gratuite et soins de nouveau-né. Après l’hymne national, le mot de bienvenue a été lu par madame Rossi, la chargée de communication du Conseil national de la couverture santé universelle (CNCSU). « Cette journée est célébrée sous le haut patronage du chef de l’État, dont la vision est portée sur la mise en œuvre effective de la CSU, un processus qui se concrétise chaque jour « , a-t-elle précisé tout en saluant l’appui et la collaboration avec les Partenaires techniques et financiers. Ainsi elle a souhaité une chaleureuse participation à tous. De son côté, le représentant pays de l’OMS, le docteur Boureima Hama, a qualifié d’un évènement de très grande portée, la célébration pour la première fois, de la journée internationale de la CSU en RDC. « La commémoration de la journée mondiale de la CSU est un évènement de très grande portée. La CSU est la voie par laquelle chaque personne sera à mesure de suivre son capital fondamental qu’est la santé« , a-t-il souligné en indiquant que c’est la raison pour laquelle la communauté mondiale a diversifié la CSU parmi les six axes de l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD). Il a par ailleurs, au nom de l’OMS et des autres partenaires, salué les actions concrètes menées par le gouvernement en 2023. « C’est l’occasion ici pour l’OMS et les autres partenaires de santé, de saluer les actions concrètes qui ont été menées cette année sur la marche vers la matérialisation de la CSU, et qui traduisent la volonté au sommet de l’État de faire avancer cet agenda« , notamment le cadre législatif très important, rendant l’assurance maladie obligatoire, a-t-il révélé. Il a aussi noté avec satisfaction, le lancement par le chef de l’État entre autres, de la campagne contre la poliomyélite, avant de qualifier « l’année 2023 comme celle de la santé« . Allusion faite à d’autres actions concrètes réalisées seulement cette année. Le Forum national sur la vaccination, sur la nutrition, le lancement de la maternité gratuite et de soins de nouveau-né, ainsi que l’engagement du gouvernement de construire 246 centres de santé à travers le programme de développement local de 145 territoires (PDL145), un point important dans l’amélioration de l’offre de service. Il a réaffirmé l’engagement de l’OMS et des autres partenaires d’accompagner le gouvernement dans ses efforts d’amélioration de l’offre de soins, tout en saluant et félicitant le parlement et le gouvernement d’avoir doté le pays d’une « loi sur les peuples autochtones et les pygmées« , considérée comme un instrument d’opportunité capable d’élargir la CSU. Le représentant pays de l’OMS a aussi souligné dans son allocution, le progrès du gouvernement dans l’amélioration du dépistage et de traitement du VIH, de la tuberculose, l’accroissement de la couverture vaccinale et plusieurs autres défis relevés dans la gestion des épidémies. « Malgré le progrès accompli par le gouvernement et ses partenaires sur le plan sanitaire, il y a lieu de souligner les défis auxquels la CSU fait face en RDC, et qui se traduisent par la faible progression de l’indice de la CSU de 2019 à 2023, passant de 40 à 42%, comparativement aux années précédentes« , a-t-il fait savoir tout en citant parmi ces défis, les conflits armés, la COVID 19, ainsi que les effets du changement climatique. Tout en saluant la collaboration avec le ministère de la santé publique, le représentant pays de l’OMS en RDC a promis l’accompagnement de son institution et des autres partenaires, avec des investissements conséquents, pour la matérialisation de la CSU en RDC. Pour sa part, monsieur Ricardo, représentant du Groupe inter-bailleurs santé (GIBS), a salué l’organisation de cette journée ainsi que la vision de chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, faisant de la CSU son cheval de bataille. « La CSU est une composante importante de l’agenda 2030 des ODD dans lequel la RDC est résolument engagé. Nous saluons l’organisation de ces assises et félicitons la vision du chef de l’État qui a fait de la CSU son cheval de bataille« , a-t-il indiqué tout en soulignant le caractère multisectoriel de la CSU qu’il ne faudrait pas négliger. Il s’est félicité de la mise en œuvre de nouvelles structures de la CSU par le chef de l’État, institutions capables de promouvoir le dialogue pour la réussite de ce programme. Enfin il a réaffirmé l’engagement de GIBS de soutenir l’agenda de CSU en faveur de la population congolaise, tout en invitant les partenaires des autres secteurs de s’allier sur la CSU dans le cadre de l’approche multisectorielle. Le Coordonnateur du CNCSU, institution rattachée à la présidence, monsieur Polydore Mbongani Kabila a, à son tour déroulé les avancées de la mise en œuvre du programme de la CSU en RDC. Il a débuté par présenter les objectifs de ce