Sans s’éloigner de son pouvoir régulateur et d’encadrement de la pratique professionnelle, et de sa mission de défendre l’honneur et l’indépendante de la profession, l’Ordre national des infirmiers s’occupe également du social de l’infirmière Congolaise. Plusieurs cas illustrent ce rôle social de l’ONIC, notamment l’assistance des infirmières agressées, surtout celles de zones en conflit, la décoration honorable des couples infirmiers, l’assistante des infirmiers et infirmières malades, et l’accompagnement des familles lors des obsèques d’un infirmier. Le président national de l’ONIC André Louis KOMBA Djeko, l’homme au cœur bienveillant ne cesse de surprendre l’opinion par ses actions philanthropiques qui honorent la profession infirmière à travers ceux qui ont accompli un parcours exceptionnel et exemplaire en tant qu’infirmières ou Infirmiers. Beaucoup d’Infirmiers en retraite ou en fonction ayant décidé de s’inscrire au tableau de l’Ordre des infirmiers malgré leur âge avancé, ont été primés le jour de la prestation de serment. La dernière illustration en date le 31 juillet 2025, journée nationale de l’infirmière Congolaise. L’infirmière Nzuzi, 54 ans d’expérience clinique, ancienne de l’hôpital Maman Yemo en retraite, a reçu un « Congélateur », cadeau signé président national de l’ONIC, à l’occasion de sa prestation de serment. Ce geste honorifique a été salué par la communauté infirmière présente à cette circonstance. « Le Conseil national a décidé de l’honorer en lui remettant un cadeau pour avoir fait la fierté de la profession infirmière en RDC, un travail aujourd’hui reconnu par l’ONIC », a déclaré le président KOMBA. L’intéressée a été surprise par ce geste et n’a pas tari d’exprimer sa joie. « Je respectais mes autorités, Je faisais tout ce qui m’a été demandé, je suis resté à côté des patients en leur faisant du bien, dans le respect du code de déontologie. En tout cas je remercie l’ONIC. », A déclaré l’infirmière pionnière Nzuzi. « Je suis dans la joie immense. Je ne m’attendais vraiment pas que ce geste puisse se réaliser un jour dans ma vie. C’est une histoire inoubliable pour moi », a-t-elle renchérit. Aux jeunes infirmières et infirmiers, assermentés du jour, madame Nzuzi n’a pas manqué de message à leur endroit. « Aux jeunes infirmières d’être patiente, de respecter le serment. A mon âge, je ne me suis pas fatigué de ce travail. Notre travail exige de la compassion et de l’amour envers les malades. C’est vraiment un chemin de la croix qui demande beaucoup de sacrifices dont la récompense est surtout divine. » La journée du 31 juillet est célébrée chaque année en RDC pour commémorer l’anniversaire de la promulgation de la loi no16/015 du 15 juillet 2016, portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des infirmiers de RDC. Pour cette année, du fait de l’organisation de la troisième édition du Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux, Casio en sigle, au mois de novembre prochain à Kinshasa, la cérémonie s’est déroulée dans la modestie avec la prestation de serment de plus ou moins cinq cents infirmières nouvellement inscrites au tableau de l’Ordre, dans la salle polyvalente de la Maison de l’infirmière Congolaise, siège de national de l’ONIC, devant le président national KOMBA DJEKO. Cette cérémonie de prestation de serment était précédée par la matinée déontologique organisée deux jours plutôt, à l’intention de nouvelles assermentées, au cours de laquelle elles ont été sensibilisées sur le code de déontologie de la profession infirmière et sur la loi créant l’ONIC. #onicom
Kinshasa-Serment de l’Infirmier : Plus de trois cents Infirmiers et Infirmiers Admis au Tableau de l’Ordre prêtent Serment devant le Président national !
Plus de trois cents infirmières et infirmiers de la Ville de Kinshasa, nouvellement inscrits au tableau de l’Ordre des infirmiers ont prêté serment ce samedi 12 avril, devant le Président national de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko. La cérémonie solennelle s’est déroulée dans la salle polyvalente de la « Maison de l’Infirmière Congolaise », située au no17 avenue Mateba, quartier Matonge 2, Commune de Kalamu, à cinq mètres du boulevard Sendwe, arrêt école. Dans une ambiance chaleureuse, plusieurs infirmiers et infirmières habillés en blouse blanche, écharpe de l’ONIC en mode parlementaire, drapelet en main, ont envahi le siège national de l’ONIC, accompagnés de leurs membres des familles afin de remplir cette obligation légale, de s’inscrire au tableau de l’Ordre avant d’exercer la profession infirmière et dont la prestation de serment constitue la dernière étape. Après l’annonce du programme par le modérateur de la cérémonie, le secrétaire général de l’ONIC, Floribert NTUMBUDILA, l’hymne national a entonné dans la salle, justifiant de ce fait, le début officiel de la cérémonie de prestation de serment de l’infirmier. Le président du conseil provincial de l’ONIC ville de Kinshasa, Colin KANDALA, a dans son mot de circonstance, souhaité la bienvenue dans la famille infirmière à tous les assermentés et leur a invité au professionnalisme dans l’exercice de la profession infirmière. « Chers assermentés, le conseil provincial est très heureux de vous accueillir en ce lieu, la Maison de l’infirmière, à l’occasion de la prestation de serment. La cérémonie d’aujourd’hui marque l’histoire de votre présence dans la profession infirmière. Le serment est un engagement pris devant Dieu, la communauté et votre propre conscience, d’agir toujours de façon positive et de pouvoir respecter votre code de déontologie. », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Nous osons croire qu’après avoir suivi la formation, vous êtes fier d’être infirmière, et outillés d’exercer la profession infirmière en respectant les normes édictées par la profession, et votre comportement en sortant d’ici, sera celui d’un vrai professionnel responsable. » Invité pour prendre acte du serment des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre national des infirmiers de la RDC, le Président national André Louis KOMBA Djeko, empruntant une démarche pédagogique, a profité de l’occasion pour sensibiliser ses confrères et consœurs sur les meilleures pratiques de soins infirmiers dans les hôpitaux. Il est revenu sur la compréhension des assermentés, notamment en ce qui concerne la loi no16/015 du 15 juillet 2016, portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des infirmiers en RDC, la loi octroyant l’autonomie et l’indépendance de la profession infirmière en RDC vis-à-vis de la profession médicale. « Depuis que nous avons cette loi, notre profession est autonome et indépendante. Nous ne dépendons plus de personnes, mais nous travaillons en collaboration avec les autres professions. Nous avons nos propres règles, notre code de déontologie et nos propres pratiques », a-t-il souligné. « Pour prélever les signes vitaux ou laver un malade, il n’y a personne qui peut nous donner l’ordre de le faire. Par contre, les études effectuées nous permettent de déceler les besoins des malades et la réponse qu’il faut apporter. Si on commence à vous rappeler, cela veut dire que vous recevez les injonctions de votre chef, vous n’êtes plus autonomes. », a-t-il martelé d’un ton ferme. Le président national a insisté sur l’abandon des patients devenu récurrent dans les hôpitaux. Il est revenu sur la tenue (la blouse) de l’infirmière en lieu de service. « Chers confrères, si vous ne faites pas attention, la profession infirmière va disparaitre. Parce que vous aurez des gardes malades qui vont commencer à faire le travail que vous vous devriez faire. Ceux derniers n’ont pas étudié comment laver ou nourrir le malade, faire le premier lever d’un opéré. C’est le travail de l’infirmière. », a déclaré le président KOMBA. « Petit à petit nous sommes en train d’abandonner notre travail. Notre travail n’est pas d’être derrière le médecin », a-t-il regretté tout en fustigeant le comportement des infirmiers et infirmières qui prennent trop de temps à manipuler leurs téléphones en lieu et place de s’occuper des malades. Le président KOMBA Djeko fait du retour aux soins de base son cheval de batail. « Celui qui a une nouvelle image de la profession infirmière pour n’avoir pas bien compris en avance, peut dès aujourd’hui changer de profession et faire autre chose. » S’agissant de l’observation par chaque assermenté des termes du serment, le Président national a expliqué le sens de l’engagement pris lors de la prestation de serment. « Vous prêtez serment aujourd’hui parce que vous voulez dire à Dieu, aux hommes et à votre propre conscience, que moi je prends l’engagement d’apporter des soins aux malades. Le jour que n’apportez pas de soins, Dieu, la communauté, et ma conscience, faites ce que vous voudriez de moi », a-t-il rappelé. Il a rappelé à ses confrères et consœurs, les dispositions du serment de l’infirmier. Notamment en ce qui concerne la discrétion et la négligence dans la prise en charge des patients. « L’infirmier ne doit ouvrir sa bouche que lorsqu’il communique avec le malade ou avec l’équipe de soins. Pas avec n’importe qui pour divulguer les informations en rapport avec la prise en charge des patients à sa charge. », a-t-il dit en invitant ses pairs à la prise de conscience et d’éviter la négligence qui constitue un crime. « La plupart des malades meurent à l’hôpital à cause de la négligence du personnel. », a-t-il renseigné tout en rappelant aux assermentés que rien ne sert de prêter serment si c’est pour devenir criminel demain. Moins encore pour devenir riche. Cette profession ce n’est pas pour devenir riche, c’est plutôt pour servir l’humanité. « Cela ne va dire que l’on ne doit pas vous payer…non. Au contraire, on doit vous payer normalement. Rien ne sert à se comparer aux autres. Il faut réclamer une rémunération qui vous permet de couvrir vos besoins. », a-t-il conclut en invitant ses pairs d’être conscient de la profession qu’ils ont choisie. C’est après cette étape pédagogique qu’est intervenue la lecture du serment de l’infirmier Congolais. Mains droites levées, serment à la main gauche reposant sur le code de déontologie, que les
Journée Scientifique : Infirmiers, Infirmières, Etudiants et autres Professionnels de santé facent à la Promotion de la Santé !
L’Ordre national des infirmiers de la RDC (ONIC), a organisé en collaboration avec L’institut supérieur en sciences infirmières (ISSI Monkole) l’université du Québec en outaouais, et JHPIEGO, une Journée Scientifique ce 10 avril 2025, de 9H00’ à 16H00’, dans la salle polyvalente de la « Maison de l’Infirmière Congolaise. » Dans une salle pleine à craquer, plus de 250 infirmiers et infirmières de différents milieux, clinique, administratif, et de l’enseignement supérieur et universitaire, ont pris part à cette journée scientifique à côté des étudiants en soins infirmiers, en plus d’une dizaine des participants en ligne. La modératrice du jour, madame Florence KUKADI, secrétaire général académique de l’ISSI Monkole, a présenté l’agenda de la journée scientifique, et a rappelé le thème, à savoir : « promotion de la santé en RDC : Défis et Perspectives. » Dans son mot de circonstance, madame Caroline PHUATI, deuxième vice-présidente de l’ONIC, représentante du président national empêché, a souhaité la bienvenue à tous les participants. « …. A cet effet, le Conseil national vous souhaite une chaleureuse bienvenue et une meilleure participation à cette journée d’échange », a-t-elle dit. Elle a par ailleurs remercié tous les partenaires qui ont permis la réalisation de cette journée scientifique, notamment l’ISSI Monkole, JHPIEGO et l’université du Québec. La directrice générale de l’ISSI Monkole, Madame Nicole MAYULU, très émue par l’engouement des infirmières et infirmiers à cette activité, a pour sa part invité les participants à un échange d’expériences sur la santé de la reproduction « … lorsque nous avons proposé cette journée, on se disait est-ce que les infirmiers vont venir ? et surtout lorsque nous avons souhaité que les brevets soient payants…curieusement j’ai été surprise par le nombre de personnes qui ont souscrit…malgré la précarité, j’ai compris qu’il ne faut pas perdre espérance », a-t-elle martelé tout en remerciant les participants pour la forte mobilisation. Tour à tour, quatre experts ont déroulé leurs présentations dont deux en présentiel et deux autres en ligne, sur zoom. En premier lieu, la professeure de l’université du Québec en Outaouais, madame Gisele Mandiangu NTANDA a fait sa présentation sur la « Santé et bienêtre des femmes en Afrique subsaharienne au regard de l’intersectionnalité : le genre, un déterminant à ne pas sous-estimer. » Elle a soutenu que la sensibilisation est la seule solution magique pour éliminer la discrimination liée au genre et les inégalités de soins. La professeure de l’université pédagogique nationale, madame Marie ESAKO a pour sa part, abordé le sujet en rapport avec le « Défi de la formation infirmière en contexte de précarité, situation de la RDC ». Elle a relevé les différents défis de la formation en situation de précarité. Elle ensuite profité de cette occasion pour fustiger l’incapacité des écoles de formation d’assurer un bon suivi des étudiants en stage. A ce sujet notamment, madame ESAKO a invité les directeurs de nursing et les infirmières cheffes d’équipe de bien former les étudiants en stage, car ils assureront la relève de demain. Face aux antivaleurs, elle encourage les infirmiers et infirmières de dénoncer. Intervenant en ligne, le professeur Leonel Philibert de l’université de l’Ontario, s’est appesanti sur la « La santé des femmes dans les pays à faibles revenu et les objectifs du développement durable. » Monsieur Leonel a fait savoir que « la santé est le plus grand bien de l’homme mortel. ». Il a déploré par contre l’existence des politiques qui ne favorisent pas l’égalité de chance entre l’homme et la femme en matière de soins de santé. Il a également énuméré les différents facteurs exposants plus la femme que l’homme. Entre autres, un faible accès aux soins, faible autonomie décisionnelle de la femme en matière de soins de santé, les handicaps temporaires ou permanents, etc. « Pour améliorer la santé de la femme, il faut commencer à améliorer les conditions de vie de la femme. Et améliorer la santé de la femme c’est améliorer la santé de toute la population. », a-t-il conclu. La deuxième intervenante en ligne, c’est madame la professeure Kettly Pinchinat Jean-Charles. Elle a exposé son sujet sur la « Prevention de la transmission mère-enfant du VIH : facteurs facilitants et obstacles. » Dans son exposé, elle a renseigné sur des nombreux cas d’abandon de traitement et de dépistage du VIH/SIDA par les femmes suite au manque de support social, et surtout la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes ces femmes porteuses du VIH/SIDA. Elle ainsi sensibilisé les infirmières et infirmiers d’éviter la discrimination de patients, de ne pas forcer les femmes à divulguer leur statut sérologique à leurs conjoints à cause de la stigmatisation. Toutes ces interventions ont été accompagnées par des moments de discussion et de partages d’expériences entre les participants et les experts, dans climat confraternel. Signalons que la remise des brevets de participation prévue à la fin de la journée a été reporté pour ce samedi 12 avril 2025, et c’est le président national de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko qui remettra ces brevets aux participants, à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment. HDM
Casio 2025-Kinshasa : Lancement des travaux préparatifs d’organisation de la troisième Edition à Kinshasa, RDC !
Le président de l’ONIC, André Louis KOMBA Djeko a procédé ce samedi 14 décembre, au lancement des travaux préparatifs d’organisation de la troisième édition du Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux, Casio en sigle, dans la salle polyvalente de la « Maison de l’Infirmière Congolaise. » C’est devant les membres du conseil national, du conseil provincial de Kinshasa, les Directeurs de nursing des hôpitaux publics et privés de la ville de Kinshasa, et les présidents de section de l’Ordre, ainsi que les sage-femmes, que le président des présidents a lancé le début de préparatifs d’organisation de la troisième édition du Casio qui se tiendra en novembre 2025, à Kinshasa, en RDC. Après la séance de restitution de la mission effectuée du 21 au 27 novembre 2024, à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre de participation à la deuxième édition du Casio, il était temps de lancer les travaux de préparation de la troisième édition. « Etant donné que l’année 2025 aura deux grands congrès pour la profession infirmière à l’échelle internationale, notamment le congrès du CII en juin et le congrès du SIDIIEF au mois de mai, en plus de la journée internationale de l’infirmière, le colloque africain des soins infirmiers et Obstétricaux sera organisé au mois de novembre 2025. », a renseigné le président de l’ONIC. Le président KOMBA a invité les infirmiers, infirmières et sage-femmes, de s’approprier ce grand rendez-vous africain en s’impliquant à fond, dans un esprit de bénévolat. « Le bénévolat et l’humilité, sont les deux maîtres mots pour réussir. Si nous voulons réussir, on doit se dire : pendant cette période je mets mon temps, ma sauce, mon intelligence et mon expérience, à la disposition de la profession pour cette organisation. », a-t-il rajouté. Vu le retard des pays francophones sur la recherche scientifique infirmière, le président KOMBA dit se porter garant d’organiser la troisième édition du Casio en novembre 2025, à Kinshasa, tout en insistant sur le fait qu’il faudrait bien faire les choses comme c’est la première fois. « Si vous avez une expérience à partager avec les autres, sur les soins cliniques, gestion de l’organe de régulation au niveau provincial, il est temps de se préparer. Les pays africains viendront aussi nous renseigner sur les avancées de leurs pays en matière des soins infirmiers et obstétricaux », a-t-il renchéri. Et d’ajouter : « Ce n’est pas l’affaire du conseil national, c’est l’affaire des infirmiers et sage-femmes de la RDC… nous allons harmoniser avec l’ordre de sage-femmes ici représenté par la vice-présidente. », a-t-il dit, avant de sensibiliser les infirmiers et infirmières de pouvoir cotiser à la hauteur de 25$ (vingt-cinq dollars américain) pour chacun, en commençant par ce mois de décembre jusqu’au mois de mars 2025. Apres ce lancement des travaux de préparation, la prochaine étape sera la mise en place du comité national d’organisation du Casio 2025, ainsi que les différentes commissions, prioritairement la commission scientifique qui devrait de terminer le thème principal et les différents sous thèmes, du Casio 2025. Toutes les provinces de la RDC doivent être représentées lors de ce colloque, et les infirmières des différentes provinces doivent également se mobiliser. Signalons que, avant le lancement des travaux préparatifs de la troisième édition du Colloque Africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux, le président national de l’ONIC, André Louis KOMBA DJEKO a présidé la première réunion du conseil national tenue dans la salle des réunions de la « Maison de l’Infirmière Congolaise », nouveau siège de l’ONIC, inauguré depuis le 31 juillet dernier. HDM
Casio 2024-Burkina Faso : La RDC Remporte l’Organisation de la Troisième Edition en Novembre 2025 !
Le président national de L’ONIC, André Louis KOMBA Djeko, a pris part à la 2ème édition du « colloque africain des Soins Infirmiers et Obstétricaux », Casio en sigle, tenue du 22 au 24 novembre 2024, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Ce colloque organisé sous le thème : « Couverture sanitaire universelle en Afrique : Comment relever les défis liés aux ressources humaines de qualité », a connu une cérémonie d’ouverture riche en couleurs. Plusieurs participants venus des pays d’Afrique francophone, habillés majoritairement en pagne et Lacoste bloqués au logo de « Casio2024 Burkina Faso », ont pris d’assaut la salle de « Conférence PSUT de l’Université Joseph KI-ZERBO », décorée aux couleurs nationales et mouvementée au rythme de la musique dédiée aux infirmiers et sage-femmes. Les autorités politiques, administratives et universitaires, ont marqué leur présence aux côtés des membres des comités organisateurs, national et international du Casio 2024. Dans sa prise de parole, le président du comité d’organisation national de Casio 2024, président du Conseil national de l’ordre des infirmiers et infirmières du Burkina Faso (ONII-BF), monsieur Bonvouila SAWADOGO, a souhaité la bienvenue au pays des hommes intègres à plus de sept cent participants, dont une centaine venue des pays d’africains francophones, notamment la république Démocratique du Congo, la côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Niger, le Togo, etc. « Je voudrais à l’entame de mon propos vous transmettre les chaleureuses salutations du comité national d’organisation du Casio 2024 et de tous les personnels de santé, infirmiers et sagefemmes du Burkina Faso et souhaiter la bienvenue à toutes les délégations de pays frères africains et à tous ceux qui, malgré leurs multiples charges et responsabilités, ont accepté de prendre part à cette importante rencontre », a-t-il dit, en ajoutant que les pays des hommes intègres était fier de les accueillir. Il a également salué la présence des officiels à cette rencontre, notamment le troisième vice-président de l’Assemblée législatif de transition (ALT), représentant de son président, les ministres de la santé et de la recherche scientifique, ainsi les autorités de l’Université Joseph-KIZERBO, pour l’oreille accordée à ce colloque qui permettra la formation des infirmiers et sagefemmes de qualité pour une meilleure Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Le président du comité national de Casio 2024 a par ailleurs, saluer la solidarité des pays africains au peuple du Burkina Faso. « Chers délégations des pays frères, merci de l’amitié et solidarité à l’endroit du Burkina Faso, pays organisateur de cette deuxième édition du Casio. Vous avez par votre présence, montré au monde entier combien l’infirmière et sagefemme accorde l’importance à la CSU, mais et surtout votre solidarité avec vos pairs du Burkina Faso », a-t-il lancé en les invitant aux réflexions profondes et fructueuses, qui seront une contribution commune au défis liés aux ressources humaines de qualité, maillot essentiel pour la réussite de la CSU. « La deuxième édition de Casio, en réunissant des chercheurs et participants africains au Burkina Faso sur la problématique de la CSU en Afrique et les défis liés au ressources humaines de qualité, se donne les moyens de faire les recommandations probantes à la résolution de la problématique soulevée, au moment où le pays organisateur s’est engagé dans la mise en œuvre de la CSU en faveur des femmes et les enfants », a-t-il conclu. Pour sa part, le ministre de la santé publique du Burkina Faso, Dr Robert KARGOUGOU pour qui, la présence au pays des hommes intègres des pays africains pour participer à ce colloque témoigne notre engagement à œuvrer pour une Afrique en meilleure santé, résiliente, où chaque vie compte. Il a justifié l’importance pour les pays africains de disposer d’une ressource humaine en santé suffisamment qualifiée et bien repartie du point de vue géographique afin de rendre la CSU une réalité en Afrique. « Aujourd’hui les infirmiers et les sagefemmes continuent le groupe d’espoir pour relever le défi d’un personnel de santé bien formé et motivé à donner les soins de qualité. En effet, selon OMS, ce groupe professionnel représente la majorité des acteurs de santé. Ce qui l’a motivé de déclarer l’année 2020, année de l’infirmière et sagefemme, célébrée dans le monde entier », a-t-il souligné, tout en précisant qu’au-delà de cette forte représentativité, les infirmières et les sage-femmes sont la charpente des systèmes de santé, en particulier dans les pays africains où ils constituent le premier recours de soins de santé moderne et une présence dominante, offrant des soins convenablement dans des zones difficiles d’accès. Le ministre de la santé du Burkina Faso a par ailleurs promis d’accompagner toutes les initiatives nécessaires pour promouvoir les professions des infirmières et des sagefemmes. En relevant les défis liés aux faibles effectifs, la fuite des cerveaux, les conditions de travail caractérisées par manque d’infrastructures et insuffisance d’équipement adéquats, l’insuffisance de renforcement des capacités et distinction de reconnaissance. Pour atteindre la CSU, il insiste pour dire, qu’il faut apporter des solutions appropriées à toutes ces difficultés, qui n’ont pas besoin d’un investissement exceptionnel, mais seulement de la création d’un environnement de travail qui valorise et qui protège les travailleurs de la santé, sans discrimination, et cela de façon équitable. « Vos réflexions enrichies par vos diversités culturelles et réalités spécifiques, renforceront notre unité et stimuleront la coopération régionale. Ensemble, nous devons réimaginer les stratégies, explorer les innovations et tracer les voies qui transformeront nos systèmes de santé », a-t-il conclu en invitant tous les participants au Casio 2024 de réfléchir, d’échanger et de partager les idées et expériences pour que l’Afrique ait un système de santé résilient et durable. Dans un autre registre, le troisième vice-président de l’ALT, l’honorable Ousmane DIALO, représentant de son président, a procédé à l’ouverture officielle du Casio2024. Il a témoigné sa marque de reconnaissance aux personnels de santé en général, et en particulier, les infirmières et sagefemmes de Burkina Faso et d’Afrique, raison pour laquelle il avait accepté de patronner ce colloque. « Parler de ressources humaines en santé revient à situer la place qu’occupe les premiers acteurs de santé sur le continent, à savoir, les professionnels infirmiers et sagefemmes, pierre angulaire de nos systèmes de santé. Sans
Casio-Kinshasa 2025
L’Ordre national des infirmiers de la RDC et l’Ordre de sagefemmes organiseront en novembre 2025 la troisième édition du colloque africain des soins infirmiers et obstétricaux, Casio en sigle, à Kinshasa, en RDC, sous le thème : « Les infirmières et sages-femmes face aux défis de la couverture sanitaire universelle en Afrique.» Les dates pour grand rassemblement des infirmiers et sages femmes des pays africains francophones sont connues : « C’est du mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 novembre 2025, à Kinshasa, République Démocratique du Congo que se tiendra la troisième édition du Casio. » Pour tous détails en rapport avec les modalités de soumission de présentations, l’inscription et les frais de participation, ainsi que d’autres détails importants, consulter le site web dédié à l’évènémment : www.casio-rdc.com . Pour en savoir plus sur la soumission des abstracts, vous pouvez également lire notre article précédent: https://ordredesinfirmiersrdc.org/2025/08/04/casio-2025-kinshasa-rdc-lancement-de-lappel-a-communications/ HDM La publication expire à la date d’expiration (12:37pm) de la date d’action (vendredi décembre 5th, 2025).
Chronique nursing no4 : Valorisation de la profession infirmière en RDC : une Tripartite annoncée entre le Gouvernement, l’Ordre National des Infirmiers et les Syndicats des Infirmiers !
Réunir le gouvernement, les syndicats des infirmiers et l’Ordre national des infirmiers de la RDC est un défi que le président national de l’ONIC, André Louis KOMBA DJEKO s’est donné dans son discours prononcé le 12 mai 2023, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des infirmières. La journée internationale des infirmières est célébrée le 12 mai de chaque année pour commémorer l’anniversaire de naissance de Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes. Pour cette année, le thème international retenu par le Conseil international des infirmières (CII) est : « Nos infirmières. Notre futur. » Dans son discours officiel, prononcé devant la communauté infirmière venue nombreuse pour commémorer cette journée leur dédiée, le président national de l’ordre des infirmiers de la RDC, a appelé le gouvernement, les syndicats des infirmiers, ainsi que l’ONIC de se mettre ensemble autour d’une table pour élaborer des politiques et des stratégies pour valoriser, protéger, respecter et investir dans les infirmières pour un avenir durable des soins infirmiers et de la santé. Comment va-t-il s’y prendre quand on sait que d’une part, le gouvernement ne joue pas franc jeu dans les négociations avec les syndicats des infirmiers, et souvent il est réticent à appliquer même ses propres textes des lois et engagements librement consentis ? D’autre part, on se pose la question de savoir si les syndicats des infirmiers, compté à ce jour au nombre de quatre voire cinq, et travaillant souvent en ordre dispersé, sauront-ils pour l’intérêt de la profession, travailler ensemble ? Avant de répondre à ces préoccupations, nous allons exploiter les grandes lignes de ce discours bilan, revisitant le passé et le présent, et projetant l’avenir dans un style interrogatif. « Qui nous étions hier, qui nous sommes aujourd’hui, et qui voulons-nous être demain ?» C’est la question de réflexion que le président KOMBA DJEKO a adressée à ses confrères et consœurs de la profession infirmière. L’infirmier Congolais a connu une évolution logiquement liée à l’évolution même du pays. Auxiliaire depuis l’époque coloniale, ayant une formation généralement secondaire, malgré l’évolution de sa formation en période post coloniale, ce statut n’a changé qu’après la promulgation de la loi no16/015 du 15 juillet 2016, portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des infirmiers de la RDC. A ce jour, l’infirmier Congolais jouit d’une autonomie et d’une indépendance lui reconnue par la loi sus-évoquée. Il est membre à part entière de l’équipe de santé, et représente 74% du personnel de la santé en RDC, à en croire les statistiques de l’observatoire des services publiques en 2015. En termes de formation, de nos jours, l’Universitarisation de la profession infirmière permet de compter plusieurs infirmiers gradués, licenciés, maîtres, et docteurs en sciences infirmières. Toutefois, la formation des infirmiers diplômés d’état (A2) continue, celle des auxiliaires (A3) étant supprimée depuis bientôt une décennie. Avec l’avènement de l’ordre, les voix se lèvent également en faveur de la suppression de la formation des infirmiers diplômés. Pour réserver la profession infirmière, avec l’application du système LMD en RDC, aux seuls infirmiers universitaires. Cette tendance n’est pas unanime. Certaines langues voudraient que la formation des infirmiers A2 continue vu l’importance de cette catégorie d’infirmiers dans la réalisation des soins infirmiers de base. Soins délégués souvent aux gardes malades. Dans cette perspective, il sied de rappeler que la qualité de la formation des infirmiers est au rabais, comme c’est le cas d’ailleurs dans d’autres professions. Il s’observe la prolifération des écoles, instituts supérieurs et universités de formation en sciences infirmières dont la plupart ne répondent à aucun critère de viabilité. L’Ordre national des infirmiers, organe régulateur ayant un regard sur les programmes de formation et d’évaluation, a du pain sur la planche. Il est urgent que l’inspection professionnelle, son bras séculier, soit mise en place pour permettre l’accréditation des écoles répondant aux normes de viabilité préalablement établies. Tout en encourageant une formation des infirmières sur les pratiques avancées. L’ordre devrait également appliquer à la lettre les conditions d’inscription au tableau de l’ordre, notamment en instaurant un test obligatoire pour tout candidat à l’inscription. Cela aura pour conséquence la sélection ultime, afin de réserver l’exercice de la profession infirmière aux infirmiers et infirmières compétentes. Notons par ailleurs que sur le plan politico-administratif, l’infirmier est toujours moins représenté dans les institutions de prises des décisions. Actuellement le poste de l’inspecteur général de la santé est valablement occupé par un infirmier. Quelques infirmières sont députées nationales et provinciales, d’autres sont sénatrices. Pour la première fois, une infirmière a assumé les fonctions de vice-ministre de la santé. « Qu’est-ce que les syndicats ont fait hier, qu’est-ce qu’ils font aujourd’hui, et qu’est-ce qu’ils feront demain, pour améliorer les conditions des vies et de travail des infirmières ?» Telle est la question que le président national de l’ONIC a adressée aux syndicats des infirmiers, dans son discours du 12 mai 2023. La profession infirmière en RDC compte à ce jour plus de quatre syndicats officiellement reconnus. Sur le terrain, trois sont plus visibles (SOLSICO, UNIIC ET DYSICO). La solidarité syndicale des infirmiers au Congo, SOLSICO en sigle, est le plus ancien de tous, et celui-là même qui a remporté plusieurs luttes sociales. La dynamique syndicale des infirmiers du Congo (DYSICO) est un dissident de SOLSICO, tandis que, L’Union National des Infirmiers et Infirmières du Congo (UNIIC), est née dans la tentative avortée de l’ANIC (Association Nationale des Infirmiers du Congo, devenue actuellement ONIC), de vouloir réunir tous les dissidents au sein d’une seule structure syndicale capable de porter les revendications des infirmiers, et faire entendre la voix de ceux derniers auprès du gouvernement. Sur le plan socio-professionnel, nous pouvons relever quelques réussites syndicales. De la mise en place d’une Direction de Nursing dans les hôpitaux, à la prime de risques accordée aux infirmiers, en passant par la mécanisation de plusieurs infirmiers, tels sont les acquis de la lutte à mettre dans les actifs des syndicats des infirmiers. Toutefois, beaucoup reste à faire. La majorité d’infirmiers touche un salaire et une prime de misère. Plusieurs parmi eux ne touchent ni salaire ni la prime de risques,
Chronique Nursing no2 : Infirmier du Secteur Libéral : Ce qu’il faut savoir avant d’ouvrir son Centre de Santé ou autre Etablissement de Soins de Santé !
En République Démocratique du Congo (RDC), les infirmiers sont propriétaires de plusieurs Centres de Santé, Postes de Santé et Cliniques, en milieu urbain ou rural, fonctionnant en marge de la loi et du code de déontologie de la profession infirmière en RDC. Et ils y emploient infirmiers, techniciens de laboratoire et autres professionnels de santé, souvent très mal payés. En effet, les secteurs de prestation de l’infirmier en RDC sont divers. L’infirmier travail soit dans le secteur public, secteur privé ou dans le secteur libéral. Un infirmier libéral est celui qui exerce son métier sur base de qualifications appropriées, à titre personnel, sous sa propre responsabilité et de façon professionnellement indépendante, en offrant des services intellectuels et conceptuels dans l’intérêt du client et du public. Cependant, l’infirmier qui exerce son métier dans le secteur libéral est astreint à certaines obligations édictées par le Code de Déontologie de la Profession Infirmière en RDC, tel qu’approuvé par le ministre ayant la santé dans ses attributions depuis le 31 décembre 2018. Ces obligations sont examinées dans les articles 102 à 108 dudit Code. En dehors du fait que cet infirmier doit être préalablement inscrit au tableau de l’Ordre, il doit remplir les conditions ci-après : Certes, l’infirmier a droit à des honoraires dus aux actes tels que fixés par le Conseil national après approbation du ministre ayant la santé dans ses attributions. Toutefois, l’infirmier qui exerce dans le secteur libéral doit s’abstenir d’exiger le paiement anticipé de ses honoraires. Il doit néanmoins prévenir le bénéficiaire du coût approximatif de ses services. Dans cette optique, avant de recourir à la justice contre la personne ayant bénéficié de ses services et qui refuse de payer, l’infirmier doit épuiser les moyens de recours légaux à sa disposition pour obtenir le paiement de ses honoraires. L’infirmier doit par contre, assurer un paiement décent à ses employés infirmiers et autres membres de son personnel. A cet effet, le barème salarial qu’il applique ne doit pas être en deçà de celui fixé par la loi. Dans le respect de l’esprit de confraternité qui anime les infirmiers et infirmières, et pour éviter toute concurrence déloyale, un infirmier ne doit pas s’installer dans l’immeuble ou parcelle habitée par un autre confrère en exercice sans l’agrément de celui-ci ou, à défaut de cet accord sans l’autorisation du Conseil provincial de l’Ordre, à moins qu’il ne s’agisse de praticiens exerçant des spécialités différentes. Par ailleurs, l’infirmier ou l’infirmière désirant ouvrir un centre de santé ou autre structure de soins de santé, doit respecter en plus, la procédure administrative en commençant par l’obtention de l’avis favorable d’implantation au niveau de la zone de santé du ressort, et également il devra obtenir l’autorisation d’ouverture à la Direction provinciale de la santé (DPS) de sa juridiction. Sans oublier de ce fait, les documents délivrés par d’autres services étatiques tant de l’administration centrale que provinciale, selon l’importance de la structure. Il est temps que les infirmiers exerçants dans le secteur libéral puissent se conformer aux dispositions de la loi et du Code de Déontologie de la profession infirmière en RDC afin d’éviter toutes sanctions disciplinaires et judiciaires prévues pour l’exercice illégal de la profession infirmière dans ce secteur. HDM